Le relativisme religieux, adversaire de Dieu

Peut-être est-ce parce que je suis en première ligne auprès des miens, les Juifs, que j’ai un fort pressentiment de ce que seront les temps de la fin pour le corps de Christ. La relation de cause à effet ne saute pas aux yeux d’emblée, mais voilà de quoi il s’agit. Les Juifs — que Dieu les bénisse ! — sont captifs de l’esprit de ce monde plus que quiconque. Je ne tiens pas là des propos antisémites : je dis la vérité, tout simplement. Ils sont les architectes du monde moderne. Le monde  entier, et pas seulement l’Occident, a un style de vie essentiellement juif. Les grands penseurs, les pionniers qui l’ont façonné sont, par exemple, Karl Marx, Sigmund Freud et Albert Einstein. Tous trois sont Juifs, et, chose étrange, ils sont également allemand. Et nous savons, nous autres Juifs, que nul n’est plus hautain que le Juif allemand…

Lorsqu’il est question de complexes, d’inhibitions, nous nous détournons des dix commandements et des sévères exhortations du Seigneur au sujet de l’infidélité, de l’adultère, de la fornication, pour nous laisser prendre chaque jour davantage par les accommodements « à la page », par les innovations, les expériences sexuelles, tout simplement parce que Freud et ses disciples contemporains nous invitent à « nous libérer ». Karl Marx a ébranlé le monde : le vingtième siècle serait méconnaissable si l’on faisait abstraction de son influence.

Et que dirons-nous d’Albert Einstein ? Cet homme si doux nous a légué la bombe atomique, qui plane, telle une menace, sur toute notre civilisation. En outre, Einstein nous a laissé quelque chose d’encore plus explosif, de plus redoutable, de plus dévastateur. Ce n’est pas une bombe au sens matériel du terme. Mais moralement parlant, c’est une bombe gigantesque, née de la théorie de la relativité. Il s’agit du relativisme.

Moi le premier, j’en fus le porte-parole, jusqu’à ce que Dieu m’ouvrît les yeux. Je considérais la Bible avec le plus grand dédain. L’homme d’aujourd’hui trouve stupide et méprisable l’idée qu’un livre, quel qu’il soit, puisse constituer une norme de conduite pour notre vie. Nous autres relativistes, nous avons cru que la vérité résidait dans la pluralité des sources, et qu’il fallait, forcément, passer toute sa vie à la chercher.

On tient à peu près le raisonnement suivant : « Jamais on ne peut atteindre la vérité : on ne parvient jamais à la connaître; mais ce qui compte, c’est la noblesse de la quête. Il n’existe pas de fondement sur lequel on puisse établir une vérité quelconque; il n’y a pas de point fixe. Tout est [donc] relatif. QUI A LE DROIT DE DÉCLARER QU’UNE RÉALITÉ EST BONNE OU MAUVAISE ? Après tout, on peut justifier la chasse aux têtes en Nouvelle-Guinée : cela fait partie de leur culture. En vertu du même principe, de quel droit condamnerait-on les ébats auxquels vous vous livrez, la nuit, sur la banquette arrière d’une voiture ? Après tout, il s’agit d’amour : qui a le droit de  le contester ? ». On rejette ainsi la Bible et le conseil de Dieu, et l’on court béatement à sa perte en se berçant de rationalisations : « C’est au nom de l’amour ». Alors que Dieu a dit : « Tu ne le feras pas ».

Au cours de notre existence, nous verrons la ruine totale de cette civilisation raffinée qui branle déjà et menace de s’effondrer. Déjà ses fondements sont sapés de manière catastrophique. Déjà on voit apparaître de grandes lézardes dans ses murs. Nous sommes dans les temps de la fin. Cette civilisation bâtie sur l’apport du génie juif, mais qui rejette les paroles et la voie du plus grand des Juifs, payera un lourd tribu. Tandis que les ténèbres s’épaississent et que la nuit vient, Dieu prépare un peuple qui sera une lumière, un instrument de salut en cette fin des temps, un peuple à l’image de Joseph.

Arthur Katz, extrait du livre « L’authenticité »

 

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