Pièges autour de la musique chrétienne

couv musique 2*Le développement de la musique chrétienne et l’essor des groupes de louange suscitent un certain nombre de réflexions dans le Corps de Christ. Par définition, il ne devrait y avoir que de bonnes choses à dire à propos de ce phénomène : louer Dieu, chanter la gloire de Dieu; mais un examen attentif fait apparaître de plus en plus de désaccords de fond avec la Parole de Dieu et il devient nécessaire de poser de vraies questions, tout en se gardant de prises de positions personnelles.

«Bien-aimés, quand j’usais de toute diligence pour vous écrire de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois pour toutes transmise aux saints» (Jude 1:3).

Avant d’aborder les chapitres du positif/négatif, assurons-nous de partager la même définition de la musique chrétienne : initialement, nous parlons de la louange à Dieu, qui a pris une certaine importance et acquis une nouvelle influence, pour englober ce que nous appelons dans les milieux charismatiques « l’adoration ». Dans les lignes qui suivent, ces expressions seront donc proches, voire synonymes : louange, adoration, musique chrétienne, car elles font désormais partie, de fait, de la même sphère. Il existe bien évidemment des nuances lorsque nous entrons dans les détails, mais c’est l’idée générale.

LE RÔLE MAJEUR DE LA LOUANGE

Le propos de cette étude n’est pas de faire une analyse exhaustive de la louange, des différentes étymologies employées dans la Bible, et de l’étendue des significations et subtilités du sujet, mais de faire ressortir quelques points parmi les plus importants.
Rappelons simplement que la louange est une puissante composante de la foi, expression de notre gratitude, et ce, de l’Ancien au Nouveau Testament. Elle est initialement l’exaltation de Dieu : Sa puissance, Sa beauté, Son infinie sagesse, Sa miséricorde, Sa grâce.
Organisée par David (1 Chroniques 15:16), la louange semble avoir toujours existé. En effet, à la lecture du livre d’Ezéchiel 28, nous comprenons que son origine est céleste, que Satan y jouait un rôle prépondérant (verset 13) avant la Chute, alors que son nom était encore Lucifer (en hébreu : astre brillant, voir Esaïe 14:12) et que cela fut en partie la cause de sa déchéance (précipité hors de la sphère céleste, sur la terre, à cause de l’orgueil qui fut trouvé dans son coeur – Ez. verset 17).
Puis l’Apocalypse nous ramène, à la fin des choses et après que la dernière page terrestre soit tournée, dans une louange céleste et inspirée par la vision de la gloire (5:9, 14:3, 15:3).
Nous savons que Jésus a chanté des psaumes (Matthieu 26:30), et que l’apôtre Paul encourage les chrétiens à s’exhorter et s’enseigner les uns les autres en s’entretenant «par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de tout votre coeur au Seigneur» (Éphésiens 5:19).
Il ne devrait donc pas être nécessaire de démontrer à quel point la louange, la musique qui l’accompagne, et l’adoration sont sensées occuper une place majeure dans la vie d’un enfant de Dieu.

Il semblait néanmoins important d’établir un préambule clair sur les indiscutables aspects positifs avant d’aborder des points qui doivent exercer notre jugement (dans le sens de discerner et non de condamner – 1 Corinthiens 6:3, 1 Corinthiens 11:31, 1 Corinthiens 14:29, 1 Thessaloniciens 5:21).

EXPANSION ET EXAGÉRATIONS

Phénomène récent dans l’histoire de l’Église, nous assistons à l’avènement d’un certain type de musique chrétienne depuis une vingtaine d’années, durant lesquelles sont apparues des productions diverses, accompagnées d’une popularité nouvelle et dont le succès s’affirme de plus en plus.
Certains prophètes de Kansas City, au ministère international, avaient annoncé il y a quelques années (1994-2000) que la musique chrétienne deviendrait le grand levier du réveil à venir, atteignant le monde et déclenchant des conversions, amenant en quelque sorte la sanctification du lieu saint jusqu’à l’extérieur du temple.
Sur le plan de l’expansion, les choses semblent être conformes à cette prédiction, et le succès grandissant de la musique chrétienne n’est sans doute pas sans impact dans une certaine forme d’évangélisation, mais sans commune mesure (pour l’instant) avec l’hypothèse d’un réveil mondial.
Bien plus, certains points inquiétants ont fait leur apparition :

1) le déplacement du rôle de la louange (à l’insu des acteurs du phénomène), qui consiste en une mise en avant excessive.
2) un rapprochement de plus en plus suspect avec l’esprit du monde, qui tend à montrer que les valeurs chrétiennes seraient solubles dans les modes du siècle -et non le contraire comme on se plaît à le penser.
3) un appauvrissement du sens fondamental de la louange, dont les apparences cependant n’ont jamais été aussi brillantes.

UN BREF RAPPEL DE LA PLACE BIBLIQUE ORIGINELLE

Le plan céleste qui fut révélé à Moïse dans le Sinaï était très clair : pour parvenir au Saint des Saints, à la présence de l’Eternel, les sacrificateurs passaient effectivement par l’autel des parfums (type spirituel de la louange) où brûlaient des mélanges odoriférants réservés à l’Eternel, mais après certaines étapes bien précises, comme préparatoires à ce service.
On rencontrait en premier lieu l’autel où les sacrifices étaient consumés, puis le bassin d’airain où les sacrificateurs se purifiaient, puis le Lieu Saint et l’autel des parfums. Enfin, derrière un épais rideau, dans l’obscurité et le silence, l’arche de l’alliance sur laquelle était déposé le sang de l’agneau, une fois dans l’année (Exode 29, 30, 31).

Chaque détail y était important, et l’ordre des choses devait être toujours scrupuleusement respecté. Aujourd’hui, un conducteur de louange ou un « leader » de groupe de louange qui privilégierait l’aspect musical et technique au détriment du sens que donnent les Écritures à la louange, évoluerait dans une plus grande vulnérabilité spirituelle, et exposerait inévitablement ceux qu’il est chargé de diriger à des risques religieux, dont le premier serait de manquer Le But véritable*. Et c’est ce qui se produit de plus en plus.

*Citation de Gloria Gaither, chansonnière chrétienne américaine : «J’ai demandé aux deux cent cinquante participants du séminaire combien conduisaient la louange dans leur Église ou écrivaient des chants. Les mains étaient presque toutes levées. Puis je leur ai demandé combien avaient lu 1 ou 2 Rois depuis deux ans. Trois mains levées. Je me suis alors penchée et je leur ai demandé de quel droit ils piquaient des versets positifs par-ci par-là dans les Psaumes pour leurs chants, sans considération pour le doute, les larmes et même l’agonie desquels ils étaient issus. Le psalmiste les a chèrement payés, ces versets heureux, lisez les Rois! C’est une leçon pour nous. La louange est authentique et réelle quand on est passé par le creuset et qu’on en est sorti». Source : le christianisme aujourd’hui – avril 2006

Par le symbole de l’autel des parfums, et des parfums eux-mêmes (voir plus loin, « Moïse et les parfums », plus loin), nous comprenons le rôle essentiel de la louange, qui s’intègre dans un ensemble révélé : d’abord la confession de la nécessité de la mort pour être réconcilié avec Dieu, au travers d’un sacrifice, Jésus-Christ, seul valable et suffisant pour nous sauver : c’est notre première louange, car nous avons été rachetés «pour que nous annoncions les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière» (1 Pierre 2:9). C’est la sanctification, la purification, avant l’entrée dans le lieu saint, dans lequel brille la lumière des Écritures (le chandelier) face à l’autel des parfums (la prière et la louange).
Et c’est l’ensemble de ces choses, et leur présence dans la vie et le coeur du croyant, qui mènent à la présence de Dieu. Cette connaissance devant devenir, du point de vue de Dieu, de plus en plus profonde, jusqu’à acquérir un statut de révélation (une connaissance vivante), sans laquelle l’obéissance et la confiance absolue dans la sagesse divine ne peuvent s’établir durablement.

La louange n’est donc pas le centre de gravité du culte, comme cette idée tend à se répandre dans certains milieux, là où l’importance de la Parole de Dieu lui est subordonnée (tout simplement parce que cette louange est considérée comme un meilleur élément rassembleur, donnant une meilleure image de la foi) ; et si elle fait partie des étapes du chemin du croyant vers la présence de Dieu, elle n’en est ni le socle, ni l’élément déclencheur.
On voit d’ailleurs qu’en plaidant en son temps pour une expérience constante de la louange, l’apôtre Paul a soin de placer la recherche de la pensée et de la volonté divine dans la Parole de Dieu avant la louange :

«Que la parole du Christ habite en vous richement, en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos coeurs à Dieu dans un esprit de grâce» (Colossiens 3:16).

LA MUSIQUE CHRÉTIENNE ET L’ADORATION

Si nous réfléchissons (et que nous analysons les mouvements de notre coeur), nous constatons que la louange doit être l’expression de notre reconnaissance, de notre joie, de notre espoir, c’est à dire la somme des élans intérieurs vers notre Dieu. Certains chants, cantiques, hymnes, portés par certaines musiques, transportent littéralement notre âme, stimulent positivement nos sentiments, et semblent nous permettre de pénétrer dans une dimension spirituelle qui nous rapproche de Dieu. Il est possible ainsi de s’extraire des limites des raisonnements charnels, de sortir du naturel pour entrer dans une dimension plus élevée, quelques instants. Mais il semble hélas que cette sorte de communion-là soit dépendante de la stimulation des ingrédients extérieurs, et que sans musique et sans rythme, sans ambiance et sans atmosphère, il devienne plus difficile «d’entrer dans la présence de Dieu», selon la formule consacrée aujourd’hui.

Il est vrai que dans l’Ancien Testament, nous pouvons voir le prophète Élisée s’appuyer sur la musique (consacrée, très probablement) pour entrer dans l’esprit de prophétie (2 Rois 3:15).
Et lorsque le roi Saül était perturbé par un mauvais esprit, la musique inspirée de David lui rendait la paix (1 Samuel 16:16).
Le pouvoir de la musique est donc incontestable, même le monde est au fait de cette connaissance. Il suffit pour s’en convaincre d’observer l’immersion des jeunes dans certains concerts, rave-parties, techno parades, et face à certaines idoles des musiques en vogue. Les leaders de certains groupes profanes sont investis d’une très grande influence, souvent rebelle, amorale, et c’est bien dans leurs rangs que le monde a compté, et compte encore, les plus grands apôtres antichrists. Satan connaît donc parfaitement la potentialité de la musique puisque, comme nous l’avons vu en introduction, ce domaine céleste lui a été tout à fait familier, et qu’il l’a porté en lui (Ezéchiel 28:13). Rien de surprenant que la musique soit pour lui un moyen de manipulation (particulièrement des jeunes esprits) et qu’il cherche par tous les moyens à dévoyer, détourner, polluer cette dimension de la musique chrétienne, en y introduisant (ou en suggérant l’introduction) de «feu étranger», de nature purement charnelle, ou d’emprunts/imports du monde (voir note 1, en fin d’article).
Plusieurs axes de cette stratégie sont présentés brièvement ici, au travers d’une illustration biblique :

UNE PRÉSENTATION POUR DIEU MAIS SANS LE SAINT-ESPRIT
Où la sincérité et l’inspiration ne suffisent pas, si nous n’employons pas les moyens de Dieu.

Au début de son règne, le roi David eut à coeur le but très noble – qui pourrait être partagé par nombre de groupes de louange d’aujourd’hui – de ramener l’Arche d’Alliance (type de la présence de Dieu) au milieu d’Israël, afin que la gloire habite de nouveau au milieu du peuple de Dieu (2 Samuel 6). Il s’agit là d’un programme toujours actuel, bien que les Écritures nous enseignent que le Seigneur est toujours avec nous (Mat. 18/20).
Ils la chargèrent donc sur «un char neuf», tiré par des boeufs, pour l’emmener jusqu’à Jérusalem. Il fallait trouver un moyen de transport correspondant au chargement ! Mais à la suite d’un accident de parcours qui fit chanceler l’Arche, un homme (Uzza) mourut en voulant empêcher le précieux chargement de tomber. Dieu le frappa, car nul ne devait porter la main sur elle sous aucun prétexte. Ce moment de fête et de réjouissances bascula dans le deuil, David en fut très éprouvé, et l’Arche fut détournée vers une autre direction.
Si le roi avait consulté la Parole de Dieu, ou ceux qui la connaissaient, il aurait appris que les instructions données par l’Eternel à Moïse étaient claires : l’Arche devait être portée par quatre sacrificateurs, au moyen de barres, qui devaient reposer sur les épaules d’hommes consacrés (Nombres 1:50).
Au travers de cette expérience, qui repose sur une initiative qui semblait pourtant servir les intérêts de Dieu, le jeune roi traversa une épreuve qui lui démontra que le proverbe populaire «qui veut la fin veut les moyens» ne pouvait pas devenir biblique, et que s’il peut nous arriver d’avoir des désirs corrects pour l’oeuvre de Dieu, il faudra néanmoins que leur mise en oeuvre se fonde sur la méthode divine.
Cette grande leçon doit continuer de nous servir à nous aussi : on ne peut pas rendre un service à Dieu (ou au peuple de Dieu) sans se conformer rigoureusement à l’inspiration divine; et bien des échecs «spirituels» trouvent ici leur explication.
La louange, l’adoration étaient en jeu, et David puisait son mobile dans un désir absolument sincère d’honorer Dieu et de Le servir. Mais ce chemin, qui lui semblait inspiré, entraîna néanmoins la mort d’un homme, l’irritation, l’incompréhension, la peur (2 Sam. 6:9).
Cette histoire nous enseigne avec une très grande force que nous pouvons être comme David une personnalité appelée, élue, compétente dans l’appel qui est le nôtre, et cependant être amenés à faire le constat évident que tous ces paramètres n’assouplissent pas les exigences de la sainteté de Dieu, n’élargissent pas les limites de notre liberté dans l’adoration, mais au contraire doivent nous amener à une plus grande dépendance de la volonté divine, une plus grande fidélité à la révélation qui nous a été laissée au travers des Écritures.
Ce « char neuf » est ici une image de l’alternative mondaine, des moyens naturels, dont nous pensons qu’ils peuvent pallier aux moyens spirituels, souvent interprétés comme contraignants ou dépassés.

LE CHAR NEUF DU MONDE

Dans l’analyse du phénomène de la musique chrétienne actuelle, des nouvelles formes de louange et d’adoration, nous pouvons extraire 3 éléments qui font partie du domaine naturel et qui constituent ensemble – à nos yeux – ce « char neuf » :

1- Le marketing , la main qui vient au secours de Dieu, qui fait la promotion de la louange et de l’adoration (!), et qui serait une aide naturelle pour faire connaître la sainteté; car en effet le marketing chrétien nous explique que … «la musique chrétienne suscite l’adoration», «fait entrer dans l’adoration», et que les artistes chrétiens font partie «d’une nouvelle génération d’adorateurs assoiffés de pouvoir rendre gloire à Dieu au travers d’une louange passionnée et explosive» (Hillsong United).
Telle est la vision, tel est le but avoué. Les qualificatifs et superlatifs abondent, pour nous aider à imaginer «la puissance spirituelle» de tels adorateurs, et de telles adorations… et acheter plutôt ceci, ou plutôt cela. Inimaginable il y a seulement une vingtaine d’années, le christianisme s’est converti dans ce domaine au marketing (ensemble des techniques de persuasion de la communication, dans le but par exemple d’influencer un comportement d’achat) pour donner naissance à une promotion commerciale de la louange de l’Eternel. C’est un acte aux implications spirituelles grave qui a été consenti ici par l’Église.
Quelqu’un a dit un jour que «la publicité est la gloire du riche, et la gloire est la publicité du pauvre» (anonyme). Mais si le riche et le pauvre font un usage égal de la publicité, c’est la gloire qui n’a plus de place, car il deviendra plus simple de parler de la gloire et de chanter la gloire, que de la montrer par la consécration, la circoncision, l’adhérence.

L’Évangile a-t-il besoin du marketing ? Aucun des héros de la foi d’Hébreux 11 ne l’aurait imaginé, eux qui mettaient leur foi, par la prière et l’intercession, dans l’action du Saint-Esprit. Mais il se trouve de plus en plus de responsables chrétiens pour y céder, afin d’atteindre – comme David avec l’arche – leur noble but… qui veut la fin, veut les moyens.
Mais à quoi servira-t-il de gagner le monde, si nous devons y perdre notre âme ?

Le sujet de l’opportunité de l’utilisation du marketing dans la musique chrétienne (mais aussi dans l’évangélisation, les formations et séminaires d’enseignement) est une question spirituelle majeure à laquelle on ne peut répondre par un «micro-trottoir» (mode de la vox populi), qui a l’avantage de faire l’économie d’un vrai débat tout en paraissant traiter le sujet. Beaucoup de responsables de l’Église voient les promesses de résultats du marketing d’un bon oeil, et ne pensent pas se détourner de Dieu en suivant ce chemin. Question de point de vue (note 2). Entre la sagesse divine, rassemblée dans un Livre hors du temps, et les impératifs temporels dictés par la sagesse humaine, il nous faut choisir sans cesse. N’y a-t-il pas un peu de cette vieille tentation, toujours active aujourd’hui, d’échanger notre droit d’aînesse contre l’assurance de goûter à une compensation et un résultat immédiats (1 Jn 2:15 et Jac. 4:4) ?

Quelques exemples de marketing empruntés au catalogue d’un éditeur chrétien :
«Sur ce « live » enregistré au House of Blues de La Nouvelle Orléans, Lisa McClendon dévoile sa personne, son coeur, son esprit. Magnifiquement arrangé, cet enregistrement rappelle à nos oreilles le souvenir d’une soirée où l’esprit et la vérité rencontraient la soul music ( !). Agençant avec une subtilité rare le jazz et le RnB, les relevant à l’aide des cuivres les plus suaves, elle arrive à produire un son qui affleure délicatement nos sens et notre perception de la louange».
Difficile de résister à la tentation de l’ironie dans le commentaire de cet article : on se demande si « l’esprit et la vérité » ont pris du plaisir à chalouper au rythme de la soul musique (musique de l’âme !) comme on voit les enfants de Dieu le faire de plus en plus dans les églises, et le résultat que peut bien donner une telle rencontre. Est-ce la musique de l’âme qui a convaincu (converti ?) l’esprit et la vérité, ou le contraire ? On se perd en conjectures.
Ici, Dieu n’est que l’accessoire de ce travail musical, et l’accent est placé sur l’artiste (ce disque dévoile « sa personne, son coeur, son esprit ») et sur sa musique («magnifiquement arrangé» – ce qui au passage démontre que les arrangeurs et les tables de mixages sont devenus aussi des instruments de louange [voir Note 3 en fin d’article, citation de Pierre Truschel] – agencé, subtilité, relevé, suaves, affleurant délicatement nos sens …). Ah ! nos sens !

Il fut un temps, pas si éloigné, où la place de nos sens était sur une croix, et où les enseignements consistaient à crucifier la chair avec ses convoitises, à fuir les passions de la jeunesse : « Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises » (Galates 5:24 et 2 Timothée 2:22). Or, la nouvelle génération est conduite, sous nos yeux, avec la «complicité» de responsables progressistes/libéraux dans un esprit différent, mais, dit-on, toujours pour « adorer », ce qui aurait (croit-on) la faculté d’innocenter tous les comportements. La dérive incontestable d’une louange mondaine trahit l’émergence d’une nouvelle mentalité*.

* A.W. Tozer : «La nouvelle croix encourage une nouvelle attitude évangélique où l’on ne reconnaît plus l’ancienne. L’évangéliste n’exige plus de son auditeur qu’il renonce à lui-même avant de recevoir la vie nouvelle. Il ne prêche plus les contrastes mais insiste sur les similitudes. Il cherche l’intérêt du public en démontrant que le christianisme n’a pas d’exigences désagréables, qu’il offre plutôt les mêmes distractions que le monde, seulement à un niveau plus élevé !
La nouvelle croix ne brise pas le pécheur : elle ennoblit les caractéristiques de sa vieille nature pour les mettre au service de sa foi, service qui s’annonce dès lors enthousiasmant puisqu’elle épargne son amour propre. Au type agressif elle dit : « Viens et sois agressif pour Christ! » A l’orgueilleux elle dit : « Viens et glorifie-toi pour Christ ! » A celui qui cherche les fortes émotions elle dit : « Viens goûter la communion chrétienne, c’est si passionnant ! » Le message chrétien est ainsi modifié selon la mode du jour pour être acceptable au public. »

Suites d’exemples de marketing chrétien :
« Une nouvelle révélation rock francophone qui ravit nos oreilles… Flycase nous emmène dans un voyage aux limites d’un rock puissant avec de très belles balades en prime. Les sonorités sont actuelles, péchues, et les mélodies accrocheuses. Ce premier album est déjà une bombe. »

La première phrase serait sans doute insupportable à certains chrétiens des pays de l’Est qui ont été torturés au moyen de morceaux de rock (ainsi que plus récemment des prisonniers musulmans de Gantanamo par la CIA, consulter : http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=60255 ou lire un extrait à la fin de cet article, dans la rubrique notes). Il s’agit là encore une fois d’une présentation mondaine d’un produit somme toute semblable en tous points à un produit du monde.

Dernier exemple :
« La nouvelle production du chanteur est une suite de cantiques, de chants de louange contemporaine et de gospels traditionnels, le tout interprété sur un rythme country qui accompagnerait à merveille une version chrétienne de Lucky Luke ( !)… La voix de Randy Travis est en effet reconnaissable entre mille… Vous comprendrez mieux pourquoi il a vendu 24 millions d’albums au cours de sa carrière … »
Ni par puissance ni par force, chantons-nous; peut-être faudrait-il aussi soumettre ces paroles à un «arrangeur» et les remasteriser afin de leur donner un sens plus contemporain : ni par les décibels, ni par le marketing, mais encore et toujours par Son Esprit.

2- L’argent
Le marketing mène d’une manière naturelle au sujet de l’argent. Lorsque la Bible traite de ce thème, elle emploie l’expression de « Mammon » (personnification de la richesse, et puissance qui contrôle son utilisation) : «Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon» (Matthieu 6:24).
Le fait que la notoriété et la rentabilité puissent se mêler à la louange à l’Eternel s’exprimant au travers de la musique chrétienne, est une donnée non négligeable, qui en rend plus complexe la gestion. Que se passerait-il si les prédicateurs et les prophètes étaient exposés à pareilles pressions et tentations, en étant tenté de réaliser du profit avec les révélations qu’ils reçoivent ?…

Même si nous admettons que l’ensemble des acteurs de la musique chrétienne agit dans la sincérité de son coeur, et que nous lui faisons crédit que chacun ne cherche qu’à louer l’Eternel, nous ne pouvons éviter qu’un soupçon de mercantilisme plane sur le phénomène lui-même. Les 24 millions d’albums de Randy Travis poussent à la méditation, même si la plupart des CD de musique chrétienne ne « percent » pas la limite des 10 000 ventes (en France) et qu’il ne revient à l’artiste en moyenne que 8 à 10 % des recettes.
Il se trouve cependant que la perspective de réussir une carrière «dans la louange» peut être considérée par certains jeunes musiciens chrétiens sous des angles qui mettront les saintetés personnelles à rude épreuve, et nous pouvons noter que le monde autour de nous – s’agit-il d’une coïncidence ?- propose également et dans le même temps les mêmes possibilités aux jeunes : devenir des « stars » de la musique, accéder à la notoriété et à la célébrité en chantant. Est-ce un signe des temps ? L’analogie mérite réflexion.

A ce sujet, les paroles de Leonard Ravenhill sont très parlantes :
Travaillant dans le milieu musical, je constate sans cesse cette confusion. Aujourd’hui, nous voyons des célébrités devenir chrétiennes, mais elles ne posent jamais leur musique sur l’autel. …… je dois vous exprimer ce dont j’ai été témoin. J’ai vu des célébrités devenir chrétiennes et être propulsées sous les feux des projecteurs par des éditeurs et des sociétés de disques, avant d’y avoir été préparées. Et lorsqu’elles rencontrent un échec, elles s’écroulent. Puis elles déclarent que le  » christianisme est une blague – cela ne marche pas  » alors que les gens les considéraient, en disant :  » Ils sont si zélés pour Dieu. » En réalité, elles cultivaient leur passion désorientée pour nourrir leurs propres intérêts.»
Ceux qui désirent aujourd’hui continuer d’affirmer avec la Bible que la louange en tant que telle doit être absolument sainte, réservée à Dieu, seront amenés à reconnaître également que la louange ne peut donc pas devenir un objet commercial, une marchandise, sans perdre sa sainteté. Elle prend alors le risque de devenir simplement de la musique, au même titre que ce qui relève du domaine profane. Il s’agit là d’un principe spirituel.

Exode 30:34-37
Et l’Eternel dit à Moïse: Prends des épices odoriférantes, du stacte, et de la coquille odorante, et du galbanum, des épices odoriférantes, et de l’encens pur: de tout, à poids égal; et tu en feras un encens composé, d’ouvrage de parfumeur, salé, pur, saint. … Et quant à l’encens que tu feras, vous n’en ferez point pour vous selon les mêmes proportions: tu le considéreras, saint, consacré à l’Eternel.

Cette réalité, soulignée ici, ne doit pas être occultée au profit d’un raisonnement progressiste. Partager la louange est une chose très bonne, faire en sorte que le monde prenne connaissance de ce que nous avons reçu – gratuitement – par l’inspiration du Saint-Esprit est également très bon, mais faire de cette louange un « produit » de consommation, c’est mélanger des considérations matérielles, financières aux considérations spirituelles.
Dans bien des cas, cette musique chrétienne serait davantage à classer dans la catégorie des musiques engagées, défendant certaines valeurs du christianisme (pas toutes), témoignant donc que des artistes et des créateurs, parfois de premier plan, s’impliquent pour la cause de Dieu. Il serait donc préférable de lui donner (en fait, de lui rendre) cette identité, qui correspond mieux à la réalité, plutôt que de laisser s’installer la confusion entre la louange, l’adoration et des créations musicales de plus en plus libres.
D’un point de vue spirituel, c’est la musique qui est l’écrin de la vérité, et non le contraire. Il ne sert à rien de «sanctifier» la musique, comme il ne devrait pas être nécessaire de rappeler à des enfants de Dieu, à fortiori des disciples, que le plus bel écrin ne pourra compenser la faiblesse ou l’absence de la Vérité dans les vies. Nous pourrions même dire que la Vérité est capable de se contenter d’un écrin très simple (voire de pas d’écrin du tout, comme dans les réveils connus), ce qui n’altérera jamais sa puissance. Aujourd’hui, on laisse entendre, dans un message implicite, que «la louange et l’adoration» amèneront le Réveil ou l’onction de l’approbation divine, alors que c’est l’obéissance et l’amour de la Vérité que les Écritures décrivent comme des facteurs essentiels de la vie chrétienne.
La volonté de Dieu est – et a toujours été, incontestablement – de pourvoir aux besoins de l’évangélisation et du témoignage, c’est une des raisons pour lesquelles le Saint-Esprit a été donné. Mais dans bien des cas aujourd’hui, reconnaissons-le, nous trouvons des paliatifs pour mener à bien nos plans, nos programmes, nos campagnes. Un bon appel à la générosité, des coupons de participation, un orateur persuasif, des souscriptions dégressives, la vente (et parfois la pré-vente) de ce qui est devenu une marchandise, et nous suivons nos objectifs – pour le royaume de Dieu bien sûr ! – sans avoir à nous soumettre à l’approbation céleste finale.
La gratuité aura bientôt complètement disparu d’un christianisme noyauté par le matérialisme : «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement» (Matthieu 10:8). Chercher la gratuité serait pourtant un chemin et une lutte qui honoreraient Dieu.
Bien des oeuvres colossales ont été bâties sans aucun appel à l’argent, et des vies de service entières se sont exprimées dans une soumission financière sans faille (Hudson Taylor, Charles Studd, James Fraser, Georges Muller) : ces réalités n’auraient-elles plus cours ? Dieu aurait-Il changé ?
En réalité, c’est le siècle qui a changé et qui a déteint sur le coeur des chrétiens, mais, plus grave encore, sur le coeur de ceux qui avaient été appelés à être des héros de la foi, des entrepreneurs pour Dieu. L’atmosphère de « vitesse » que le monde fait peser sur les hommes, l’obligation rapide de résultat, la course à la réussite impriment leur mouvement tyrannique sur le christianisme, et dans la quête obsessionnelles des raccourcis, nous sommes naturellement prêts à emprunter tous les chemins qui mènent à Rome, pourvu que nous évitions cette croix trop exigeante et trop dure pour l’âme, trop lente pour nos plannings.

Mais si la Bible est bien restée notre point de rencontre pour comprendre la Vérité et les grands principes du Bien et du Mal, alors nous continuerons, comme nos pères dans la foi, à respecter ses propres définitions. Car la redéfinition de nouveaux standards serait le signe du début de notre apostasie.

3- Le mélange des styles, la confusion des genres
Alors qu’il est écrit : « Ne vous conformez pas à l’esprit du siècle » (Romains 12:2), certains compositeurs actuels rendent la louange à l’Eternel de plus en plus conforme aux styles de musiques du monde (du siècle), pensant peut-être que la louange purifie tout – mais ce principe n’est pas biblique : la Bible nous avertit même au contraire que ce sont «les mauvaises compagnies qui corrompent les bonnes moeurs » (1 Cor. 15:33).
Il serait bien évidemment absurde de chercher à maintenir les styles de musique -chrétienne en l’occurrence – au même niveau que celui de l’Eglise originelle, ou de brider les expressions des artistes chrétiens dont le coeur exprime, à leur manière et selon leur époque, une louange toujours personnelle et renouvelée. Ce n’est pas le propos de ces lignes. Mais il s’agit de mettre en lumière un phénomène de capillarité entre le monde et l’Eglise, dont un des points de contact est la musique.
L’ensemble des croyants, en effet, c’est à dire l’Église, est appelé ouvertement à un devoir de résistance vis-à-vis de son époque et de sa mentalité, et non à un mélange. Le mélange est très exactement l’opposé de la sanctification, qui est étymologiquement la mise à part du monde et du péché.
En effet, le but de notre témoignage et de la nouvelle naissance, c’est que le monde de chaque époque entende et comprenne «que ses oeuvres sont mauvaises» (Jean 7:7), et cela ne peut en aucune façon se faire au moyen d’instruments qui cherchent à réduire et gommer leurs différences – ce qui résoudrait il est vrai, le sempiternel problème du rejet, mais anéantirait l’impact de la Vérité.

Nous rapprocher du monde, nous identifier à ses codes pour mieux le comprendre et ainsi mieux lui parler, relève du sophisme. On entend citer souvent la déclaration de Paul: «Je me suis fait Juif avec les Juifs, Grec avec les Grecs…» (1 Cor. 9/20) pour justifier nos rapprochements (en fait : amitiés) avec le monde, oubliant que par eux, nous nous constituons objectivement ennemis de Dieu (Jacques 4:4). L’apôtre allait effectivement vers des communautés et des cultures différentes de la sienne, avec respect, dans le but unique de présenter son Évangile… mais il se séparait en secouant la poussière de ses pieds si son message était refusé ! Il ne faudrait pas confondre. On ne peut imaginer Paul émettre un jugement radical sur ceux, parmi ses frères juifs, qui refusaient Christ, et participer à une de leurs conventions quelques temps plus tard, sous prétexte que le christianisme doit être uni au delà des différences doctrinales. C’est pourtant ce qui est prêché de plus en plus aujourd’hui.

«C’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous soyons emportés loin d’elles » (Hébr 2:1).

Les scénographies de certains groupes de musique chrétienne, leurs attitudes, leurs vêtements, et l’utilisation qu’ils font de certains styles de musique relèvent d’un affront spirituel qui est fait à ceux qui ont donné leur vie pour l’amour de la Vérité.
Des musiques d’inspiration satanique (Rock, Hard Rock, Heavy Metal, etc), ouvertement déclarées et bien connues de tous les professionnels*, servent de «véhicule» (de «char») pour porter des paroles qui parlent de Dieu, et sont écoutées béatement par des adolescents qui y ressentent « l’onction », parce qu’on leur a présenté ces produits comme spirituels ; et l’on confond, inévitablement, la sphère émotionnelle et la sphère spirituelle.

*Lire l’article d’Anne Fleischman, Université de Montréal : Les adeptes de heavy metal sont plus dépressifs, une étude qui démontre une corrélation entre certains styles musicaux et le sentiment dépressif chez les adolescents (http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/ArchivesForum/2003-2004/030908/article2609.htm).

Nous savons que des émotions similaires sont ressenties dans les concerts profanes et les concerts chrétiens : sentiments fusionnels, osmose, pulsions de joie, transports rythmiques, ivresse des sens, formes incantatoires, ce qui est absolument incontestable. Encore une fois, rappelons-le, le domaine de la musique est bien connu de l’ennemi et il fait peu de doute qu’il est en train de s’en servir, de telle sorte qu’il devient difficile de démêler le vrai du faux.
Certains musiciens des années 50 (notamment Ray Charles) ont été les instruments d’un mouvement similaire, mais dont le mécanisme était inverse : ils se sont emparés de la musique considérée comme consacrée (le style gospel), réservée aux églises pour chanter la louange de Dieu, et ils l’ont détournée pour y mélanger des paroles profanes (rébellion, immoralité et sexualisation) : c’était la naissance de l’esprit rock’n roll. Les oppositions et les scandales n’y firent rien.
La stratégie d’appauvrissement continue aujourd’hui son mouvement de lessivage afin d’intégrer cette fois le rock dans la louange*.

*«…La musique abominable va être chassée. Par exemple, ayez un autre regard sur la vache sacrée numéro un de la plupart des jeunes chrétiens d’aujourd’hui – le hard rock! Ils l’ont maintenant rebaptisé « le Rock de Jésus » – « le Rock d’Amour » – « le Rock du Saint-Esprit. » La musique elle-même n’est pas une abomination pour Dieu, parce qu’elle n’est rien de plus qu’un son amplifié. Mais, le mercantilisme bon marché promu par tant de rockeurs de Jésus est l’une des pires abominations que l’Eglise ait jamais connues. Je ne peux pas le retenir plus longtemps. Quelqu’un doit le dire. L’effet du prétendu rock de Jésus sur l’Eglise est scandaleux. C’est une puanteur dans les narines de Dieu et quand Jésus commence à purger la moisson – tous les changeurs de monnaie du rock de Jésus seront les premiers à s’en aller. Combien de temps pensez-vous que Dieu supportera certains de ces groupes de chant corrompus qui voyagent à travers le pays et qui font payer jusqu’à 7 000 $ un simple « spectacle pour Jésus » ? Combien de temps Jésus permettra-t-Il à une petite armée d’agents, de managers et de promoteurs d’intimider les églises en poussant les jeunes à une musique qui n’est rien d’autre que l’écho bon marché des halls de concerts de rock impies ? Je suis persuadé à 100 % que Jésus est sur le point de souffler directement hors du sanctuaire toute la musique sensuelle, copiée du monde. Nous avons désespérément besoin d’une purification de notre appréciation de la musique. Notre Seigneur ne peut pas être heureux quand Ses enfants développent un goût pour un son qui s’identifie tellement avec les drogues, le sexe et la violence.» (David Wilkerson).

Une cinquantaine d’années et trois générations ont suffit à l’ennemi pour procéder à un échange standard et souiller la forme et le fond, pour ne laisser à la fin que les choses naturelles, grâce aussi à la tolérance et au laxisme des chefs et responsables chrétiens, et à leur manque de discernement.
Il est donc plus que temps de réagir. Réagir contre les théories séductrices de «rachat de la musique» qui voudraient faire passer à nos yeux des impuretés pour ce qui est saint, au prétexte que des textes parlent de Dieu.
Appeler le bien : mal, et le mal : bien est le signe du désordre et de la confusion dans la maison de Dieu (Esaïe 5:20).

«Je vous écris pour vous dire de retenir fermement ce que vous avez reçu, afin que personne ne prenne votre couronne» (Apocalypse 3:11).

Notre combat n’est pas seulement une lutte persévérante pour continuer d’accomplir ce pour quoi nous avons été oints, mais c’est de l’accomplir de la manière conforme à l’attente du Seigneur, et aux moyens dont Il veut pourvoir. Notre couronne peut être perdue par une seule erreur de choix stratégique, lorsque nous avons été appelés à être des conducteurs du peuple de Dieu, c’est à dire des instruments de bénédiction.
Ceux qui dirigent ne seront pas jugés de la même manière que les autres (lire Jacques 3:1), et l’influence de notre exemple dépasse ce que nous imaginons.
Notre discours, les positions doctrinales que nous adoptons, notre manière de nous habiller, notre liberté, deviennent à notre insu des enseignements implicites ; à grand «pouvoir», grandes responsabilités.

EXEMPLE D’ÉCHEC DANS LE SERVICE, L’APPEL, L’ONCTION

C’est l’histoire du règne du premier roi d’Israël qui nous en donne une illustration. La première erreur qui coûta au roi Saül sa couronne (lire 1 Samuel 15) a été de céder à la crainte de voir le peuple le quitter. C’est à cause de la peur que le peuple l’abandonne – c’est parce que le pasteur a peur que son église se vide, peur que l’oeuvre de Dieu s’essouffle – que Saül a été poussé à commettre une faute. La seconde erreur a été d’épargner (de recycler) ce qui venait de l’ennemi vaincu, pour le consacrer à l’Eternel, alors que la Parole de Dieu lui avait explicitement demandé de le dévouer par interdit (de le détruire).
L’allégorie de cette erreur représente un des pièges des responsables de la louange et artistes chrétiens (mais aussi des prophètes, pasteurs et autres conducteurs). En effet, le monde a été vaincu, et les choses qui sont dans le monde ne doivent pas être sauvegardées par nous, même pour être représentées dans le culte à l’Eternel. Ce principe biblique est prévalant sur «la doctrine du rachat de ce qui est impur», qui est une séduction.
Ce responsable reconnaît donc qu’il a transgressé la Parole de Dieu car «il a craint le peuple et écouté leur voix»(15:24). Il a cédé à la pression des gens qui voulaient autre chose que ce que leur permettait la Parole de Dieu.
Notez que la couronne perdue du roi est restée sur sa tête durant de nombreuses années, malgré le fait que l’onction est passée sur une autre personne, dans une sanction spirituelle sans appel. Il est donc possible de conserver son rang et de continuer de représenter l’autorité, aux yeux des hommes, mais il en est tout autrement devant le trône de Dieu : «je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort» (Apoc. 3/1).

Un autre exemple, plus extrême celui-là, nous est donné au travers de l’épisode du feu étranger présenté à Dieu par Nadab et Abihu, fils d’Aaron, et qui provoqua leur mort en plein service (Nombres 3:4) : ils avaient eux aussi été appelés au sacerdoce, avaient répondu à cet appel, mais négligèrent de l’accomplir dans le strict respect du cadre révélé, en agissant d’une manière légère.
Ces textes bibliques nous rappellent, à un moment de l’histoire de l’Église où les enseignements semblent être de plus en plus lissés et consensuels, que l’Eternel est un Dieu de grâce ET de jugement, et que Son trône est saint.
«Moi l’Eternel, le premier; et avec les derniers, je suis le Même» (Esaïe 41/4).

L’ADORATION

Un court aperçu de l’origine de l’adoration biblique, indispensable pour éclairer son sens:
quel est le premier emploi biblique du verbe « adorer » ? Le contexte de l’apparition de cette adoration est un enseignement; si nous trouvons des traces de sacrifices dans les vies de la plupart des acteurs bibliques (dans Genèse 8:20 en particulier), c’est Abraham qui devient – explicitement – le premier adorateur, et ce ne fut pas à l’occasion d’un chant ou d’un saint recueillement, mais en obéissant à une exigence divine absolue et totale. C’est en effet à l’occasion du sacrifice de son fils Isaac (Genèse 22:5) que le vieil homme est entré dans une adoration authentique «en vérité.»
Les manifestations extérieures de l’adoration peuvent, il est vrai, se traduire par le chant, la louange, des réjouissances, mais la démonstration de notre dépendance à l’Eternel et de notre confiance en Dieu sera prouvée par des actes concrets, souvent coûteux en terme de sacrifice de nous-mêmes. C’est pourquoi David répugne à apporter à l’Eternel un sacrifice qui ne lui aurait rien coûté (2 Samuel 24:24). Et c’est ce qui constitue la partie cachée de l’iceberg de la véritable adoration, et lui assure sa stabilité et son authenticité. Sans cette partie cachée, les plus belles adorations sont «des nuées sans eau, des arbres sans fruit» (Jude 1:12).

L’adoration d’Abraham est apparue dans le dépouillement de sa vie, dans le renoncement de sa volonté au profit de celle de Dieu, et ce n’est sans doute pas un hasard si ce lieu (le mont Morija) fut montré à Salomon pour l’édification du temple de l’Eternel.
Nous sommes devenus ce temple (1 Corinthiens 3:16), et nous avons été faits sacrificateurs (Apocalypse 5:8-10), ce qui représente pour nous un appel, une élection à la sainteté et à la séparation.

Un des dangers de la musique chrétienne actuelle – et de celle de demain – sera de confondre l’adoration avec une ambiance spirituelle (par manque de connaissance, voir Osée 4/6), et d’assimiler l’approbation divine avec le contact d’une «onction», selon le langage employé aujourd’hui, une stimulation réelle, mais qui ne touche que les sentiments. «Car «l’onction» ne change pas les vies, mais c’est l’obéissance qui change les vies, qui est le signe de notre circoncision intérieure» (Pierre Truschel).

Pour l’Eglise de Laodicée (Apoc. 3:14 – et notamment parmi elle ceux qui ne seront pas vainqueurs), le fait d’être vomie de la bouche de Dieu signifie qu’elle a effectivement été en Dieu, appelée et élue à être «comme la bouche de Dieu», à prononcer la Parole de Dieu pour le monde, et que c’est une place qu’elle a occupée pour un temps ; mais elle a échoué dans l’exigence de séparer ce qui est bien de ce qui est mal selon le coeur de Dieu*. Elle a connu un temps de succès, a vu un certain résultat («Je connais tes oeuvres»), des délivrances, exprimé des prophéties (Matthieu 7:22), mais ne pourra recevoir sa couronne parce que la tiédeur – image du libéralisme et du relativisme – a eu raison du feu de son premier amour.

VRAIE ET FAUSSE ADORATION

Une adoration qui ne serait donc basée exclusivement que sur son expression, (la louange ou la musique chrétienne), serait vouée à s’éteindre, car l’adoration des vrais adorateurs se fonde sur un sacrifice – celui du Seigneur Jésus-Christ en premier – et celui de l’adorateur lui-même en second. Un des premiers symptômes inquiétants serait une louange riche en chants et musiques, mais de plus en plus pauvre en prières de reconnaissance et d’actions de grâce. C’est un fait constaté : les cultes qui se sont musicalisés à l’excès ne laissent plus de place à l’expression des prières personnelles. Et le peuple de Dieu fait de moins en moins entendre sa louange intime et vraie. Ceux qui considèrent ce phénomène comme un symptôme d’appauvrissement établissent un lien avec ce que la Bible appelle «l’apostasie*».

*Description de certaines réunions de «louange» : Faut-il ne rien dire de cette « louange » qui nous crève les tympans, de ces « offrandes » sous haute pression, de ces attitudes théâtrales, de ces paillardises carnavalesques, de ces cris aigus qui rappellent ceux des damnés et qui ponctuent le déroulement de certaines réunions? Faut-il ne rien dire de cette absence flagrante d’une prédication de la Parole (sinon à titre tout à fait symbolique), … De tels phénomènes n’auraient pas été tolérés un seul instant pendant ce réveil historique qu’a connu le Pays de Galles, et où l’on veillait constamment à éviter même la musique instrumentale ou une quelconque intrusion humaine; et voilà qu’on se sert de ces choses à présent, et qu’on les glorifie. Ce réveil gallois ne fut que « sainteté à l’Eternel » tant que ces critères furent sauvegardés. » (Arthur Katz)

Dans son échange avec la femme samaritaine au puits de Jacob, Jésus a soulevé pour nous le coin d’un voile, en ce qui concerne cette question délicate de la vraie et la fausse adoration: «Vous adorez, mais vous ne savez pas ce que vous adorez» (Jean 4).
Son discours contient en creux une pensée qu’il ne va pas développer sur le moment, mais qui prendra son sens à un moment où, Il le sait, la question de l’adoration se reposera de nouveau d’une manière brûlante.
Pour tous ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans le phénomène de la louange, il est inconcevable d’adorer sans savoir ce que nous adorons. Pourtant, ces paroles constituent une confirmation formelle qu’une adoration peut exister sans être éclairée. Comment ? Précisément, les Samaritains n’imaginaient pas une seule seconde se trouver dans ce cas de figure : il y avait chez eux un culte très proche de Jérusalem (le mont Garizim), des sacerdoces (ou rituels) au contenu inspiré du judaïsme traditionnel, des fêtes similaires, des sacrificateurs, des chants, des musiques, des coeurs sincères, et enfin le Dieu d’Abraham, l’Eternel. Comme les Juifs, ils entretenaient une attente messianique. Mais ces cultes, ces adorations « d’assemblées » proches, cousines, étaient doctrinalement incompatibles, à cause des mélanges qui s’y trouvaient.
C’est à la faveur du dialogue avec cette femme que le Seigneur Jésus-Christ a implicitement introduit la notion d’une fausse adoration en ajoutant l’adjectif « vrai » aux adorateurs « en esprit et en vérité » (Jean 4), et cette déclaration mérite toute notre attention.

Un adorateur qui ne connaîtrait pas le Dieu qu’il adore ne pourrait pas être considéré comme un « vrai adorateur en Esprit et en vérité » ; c’est une pensée très forte. Sommes-nous en train de couper les cheveux en quatre ? Dieu ne serait-Il pas plutôt heureux de recevoir et d’agréer toutes les adorations, comme on l’enseigne de plus en plus aujourd’hui?
Il semble que sur cette question précise de l’adoration (et, encore une fois, de son sens biblique, entier et puissant), le principe du rejet d’une « certaine adoration » soit confirmé par l’histoire de Caïn et Abel. Nous voyons pour le premier une adoration matérialisée par un sacrifice méritant (les fruits de la terre, image du produit naturel de cette création), qui ne sera pas agréée. Et pour le second, une adoration basée sur un sacrifice, qui traduit la reconnaissance de la vacuité des moyens humains, et du besoin d’une mort expiatoire, qui sera agréée.
Or, nous savons d’une manière irréfutable que certaines composantes du christianisme, d’hier ou d’aujourd’hui, renient objectivement la toute-suffisance de la mort expiatoire de Christ, et son exclusive médiation (en partageant sa divinité et son autorité avec sa mère, par exemple).

La réalité d’une fausse adoration, qu’elle soit momentanée ou pas, est démontrée par les Écritures. Il est donc possible pour un chrétien d’aujourd’hui de confondre, hélas, l’adoration biblique avec l’adoration musicale, et de s’imaginer (avec plus ou moins de force) être impliqué dans un mouvement de « louange explosive » plus authentique que celle de ses pères, qui est estimée désuette et dépassée.
Il ne s’agit donc pas là d’une question légère, surtout si nous nous souvenons qu’elle est à l’origine du premier meurtre « fraternel ».
Cette notion de la vraie et de la fausse adoration est enfin confirmée par la déclaration prophétique d’Esaïe (ainsi qu’Amos 5:23), par la bouche duquel le Seigneur constate au milieu de son peuple une adoration extérieure, une confession simplement formelle pouvant constituer (au mieux) une forme d’illusion ou (au pire) d’hypocrisie:

«Et le Seigneur dit: Parce ce que peuple s’approche de moi de sa bouche, et qu’ils m’honorent de leurs lèvres, et que leur coeur est éloigné de moi» És. 29:13

C’est ici la lecture divine d’une certaine « adoration », qui dit beaucoup de belles choses et qui véhicule beaucoup d’émotions, mais dont les racines en terme d’obéissance/d’écoute de la Parole de Dieu sont dominées par d’autres impératifs.
Chaque chrétien peut traverser cette expérience à un moment ou à un autre de son existence, et Dieu ne rejette pas les adorateurs en devenir, ce que nous sommes tous, en définitive. Mais l’accent est mis ici sur la généralisation d’un comportement, sur un glissement du sens profond de l’adoration vers un culte superficiel, creux, et une illusion de communion dans laquelle Dieu ne se reconnaît pas.
«Écouter la Parole de Dieu vaut mieux que faire des sacrifices, prêter l’oreille (tenir compte) vaut mieux que la graisse des béliers » (1 Samuel 15:22).

UNE PREUVE DE LA VACUITÉ DE CERTAINES LOUANGES, POURTANT PROBABLEMENT SINCÈRES

«Je hais, je méprise vos fêtes, et je ne puis sentir vos assemblées solennelles; si vous m’offrez des holocaustes et vos offrandes de gâteau, je ne les agréerai pas, et je ne regarderai pas le sacrifice de prospérités de vos bêtes grasses. Ôte de devant moi le bruit de tes cantiques; et la musique de tes luths, je ne l’écouterai pas.» Amos 5:21
La pensée donnée ici par Amos (ainsi que dans l’ensemble de son message) nous confirme cette vision et annonce également certains symptômes du christianisme de la fin des temps, renforcé par exemple par la prophétie de Paul à Timothée (2 Timothée 3:5): «Dans les derniers temps, les hommes auront l’apparence de la piété (nous pouvons intégrer dans ce mot celui d’adoration), tout en ayant renié ce qui en fait la force ». Notez que ces hommes font partie de la maison de la foi – il ne s’agit pas ici de la photographie du monde perdu – et qu’ils n’ont pas égaré, délaissé, oublié les fondements et révélations originels, purs et authentiques de leur culte, mais qu’ils les ont RENIÉS.
Ce n’est pas du tout la même chose. Renier est un acte dont nous porterons la responsabilité. Ces exemples attestent que la fausse adoration chrétienne n’est pas une thèse issue de la théologie négative. Le manque de discernement actuel, la volonté d’unifier et de simplifier les composantes de la foi ne doivent pas nous conduire dans le simplisme. Une certaine adoration, en accord apparent avec l’héritage religieux et tournée vers le vrai Dieu, sincère et brillante, peut toutefois ne pas être conforme aux normes essentielles de la Vérité.

Une anecdote : L’ADORATION DU CORPS (le parvis extérieur)
Un déplacement qui va vers l’extérieur, vers le superficiel

L’adoration est présentée aujourd’hui d’une manière de plus en plus esthétique ; ses arrangements sont d’une richesse et d’une variété qui vont croissant, d’une même plastique que les autres choses du monde. La louange musicale vendue est « branchée », tout est fait pour atteindre ce but.
Il ne s’agit pas d’être contre la beauté ou la richesse musicale, mais contre le culte de la beauté. C’est Dieu qui a créé la beauté et il n’est pas prêché ici de doctrine misérabiliste, mais ce même Dieu est aussi Celui qui regarde au coeur.
Toucherait-on mieux le coeur de Dieu par de belles oeuvres, des prières savantes ou de riches offrandes ?! Voilà bien la pensée «religieuse» que l’ennemi voudrait voir s’installer en nous. De riches musicalités ? Des arrangements plus branchés, des orchestrations plus complexes ? Nous avons oublié que le psalmiste inspiré a dit aussi : «ô Dieu, la louange t’attend dans le silence, en Sion» (Ps. 65:1).

On entend plaider ici ou là (et même prêcher) pour une adoration « du corps » : retrouver la liberté de l’adoration du corps, par les gestes de la danse. On justifie ce courant en judaïsant par-ci, et on l’innocente en psychologisant par-là. Il y aurait beaucoup à dire à propos de ces enseignements. Mais le spectacle d’une Église qui danse et des chrétiens et chrétiennes qui ondulent fait penser à d’autres spectacles du monde (voir note 4, en fin d’article). Nous préférerions tous que l’Eglise redevienne un lieu où les hommes craignent de se joindre, à cause de la présence de Dieu (Actes 5:13), plutôt que l’espace de liberté que chacun veut remplir avec ses désirs.
Si nous aspirons à nous en tenir aux directives bibliquesnéo-testamentaires (1 Timothée 3:15) la danse sera pour nous à ranger au rayon des distractions, des accessoires. Cela ne mérite ni un message, ni un enseignement, et surtout pas d’être prôné… pour nous faire plaisir ou pour importer une pratique, singer une culture.
Notre génération ignorante se retrouve (inconsciemment) sur le chemin d’une adoration agréable, moderne, apparemment plus vivante, mais moins coûteuse que celle révélée dans la Bible. Nous voulons bien offrir nos corps en sacrifice dans les temps de louange, mais le reste doit continuer de nous appartenir : cela entretient donc une apparence d’adoration, mais sans la force de la mort à soi-même, ce qui constitue un des fondements de l’erreur d’interprétation de la pensée divine.
Offrir à Dieu des sacrifices de louange ne se réduit pas à chanter, à travailler le chant, ou à prendre des cours de musique.
Alors que cette définition s’installe dans le coeur de la génération qui vient, il est de notre devoir de défendre les fondements de la foi concernant ce sujet, et de manifester une adoration authentique en nous consacrant nous-mêmes de nouveau à l’Eternel.
Qu’on ne s’y trompe pas, et que nul ne tombe dans une critique facile : c’est parce que le corps des responsables sera défaillant dans les consécrations personnelles, dans l’attachement à la Parole de Dieu, que le glissement de la dilution avec le monde (l’apostasie) s’effectuera devant nos enfants, pour finir par s’installer en eux.

« Adorer », selon la manière qui s’installe dans certains milieux chrétiens aujourd’hui, peut finir par devenir une activité religieuse ABSOLUMENT VIDE si elle n’est pas précédée, accompagnée, suivie, de l’obéissance à la volonté divine. L’adoration est justement L’EXPRESSION de l’obéissance. André Chouraqui la traduit par le mot «se prosterner», qui se passe de commentaires. On devrait rappeler ces principes à chaque concert, et les groupes en vogue devraient en faire la pointe de leur épée : nous voulons entendre, nous demandons à entendre, pour nos enfants, nos jeunes, pour le monde également, oui, entendre s’élever de ces ministères des appels et des témoignages puissants de la Croix, des appels qui font trembler la chair et qui remettent les musicalités à leur place, c’est-à-dire au service du message, et non l’inverse.
Et «Les pécheurs ne résisteront point dans l’assemblée des justes» (Ps. 1:5).

COMPLICITÉ

Nous disions (p.15) que l’adoration ne peut exister si nous ne connaissons pas Celui que nous adorons. Lorsque Rebecca St James, figure de la louange anglo-saxonne, se réjouit des enseignements du pape et collabore à des manifestations organisées par le catholicisme, elle démontre qu’elle ne sait pas vraiment qui elle « adore ».
« J’ai eu de la chance d’entendre le pape parler à St Louis il y a 2 ans, et je chantais là-bas à cette occasion. C’était GRAND ! J’ai beaucoup aimé ce qu’il a partagé, un enseignement très biblique, très actuel, très droit ! J’aimerais que les jeunes puissent entendre ce qu’il dit, car je crois qu’il va à l’essentiel. Je l’apprécie beaucoup et je prie Dieu qu’Il lui donne le coeur de continuer son ministère ! »
Le catholicisme enseigne pourtant encore ouvertement et depuis des siècles que le salut par la foi ne suffit pas, et donc que le sacrifice de Christ ne suffit pas. C’est, de fait, un autre évangile (2 Corinthiens 11:4), et les Écritures nous apprennent à déclarer «anathèmes» toutes les tentatives d’altération ou de perversion de la Vérité (Gal. 1:8).
Un des derniers conciles reprend en considération un passage de Lumen Gentium qui affirme que « Marie, en vertu du don de grâce, précède de loin toutes les autres créatures célestes et terrestres ».
L’Eglise catholique affirme donc que Marie est la plus grande créature de la terre : toute la grandeur des saints s’évanouit devant la grandeur de Marie. Marie dépasse aussi les créatures célestes : toute la grandeur des anges n’est pas comparable à la grandeur de Marie. Voilà la raison qui nous pousse à avoir une confiance illimitée en Marie. Le Saint Père souligne encore :  » Le culte, le simple culte ne suffit pas. Le culte doit devenir imitation de Marie «  (Benoît XVI).
«Ma manière de concevoir la dévotion à la Mère de Dieu a subi une transformation. Si autrefois j’étais convaincu que Marie nous conduit au Christ, à présent je commence à comprendre que le Christ aussi nous conduit à sa Mère »»(Jean-Paul II, « Ma vocation, Don et Mystère », Paris 1996).

Nous disons avec tristesse que nous sommes en face d’un système religieux aux ferments antichrist, bien que constitué de certaines oeuvres justes et de croyants sincères, un système dont les dogmes sont inchangés depuis quinze siècles (et dont certains se sont aggravés). L’affrontement doctrinal a été sévère au cours de l’histoire de l’Église, et un très grand nombre de nos frères et soeurs dans la foi ont laissé leur vie dans une lutte acharnée pour ne pas céder à la tyrannie de la religion universelle, et aux pressions d’abjuration. Le nom des martyrs est oublié, comme leur sang qui a coulé, mais le Seigneur s’en souvient (Apocalypse 6/9) ; ceux qui ne connaissent ni leur histoire, ni les avertissements des Écritures sont condamnés à tomber dans les pièges les plus grossiers.

Lorsque des groupes français de louange évangéliques connus, apportent leur notoriété et leur concours à des concerts organisés par le catholicisme, au motif que nous adorons le même Dieu (et que le mandat d’évangélisation est d’aller « partout »), ils ne peuvent éviter de se trouver en contradiction avec le combat – et le sang – de leurs pères dans la foi PARCE QUE LES MÊMES DOGMES SONT TOUJOURS DEBOUT. Ceux-ci ont lutté contre un «esprit» qui est toujours vivant, doctrinalement identique, mais dont les intentions sont maintenant déguisées, dans de douces paroles aujourd’hui pacifiques ; même s’ils sont sincères, même si les temps ont changé, même si les combats doctrinaux sont devenus politiquement incorrects, chacun devrait cependant considérer l’angle éternel, la vision spirituelle, et la Vérité, pour éviter de se positionner en complices, même involontaires, de l’esprit antichrist.
«Et, par de douces paroles, il entraînera à l’impiété ceux qui agissent en transgressant l’alliance; mais le peuple qui connaît son Dieu sera fort et agira» (Dan. 11:32).

Car si les grands esprits de l’histoire de l’Église libre ont vu (entre autres choses) le catholicisme dans la grande prostituée d’Apocalypse 17 et 19 (il n’y a pas que ce système religieux qui soit en cause dans cette image, ce paragraphe n’est pas inspiré par un anticatholicisme primaire), alors ceux qui s’uniront à elle ne pourront éviter de faire une seule chair avec elle, comme l’affirme l’apôtre Paul (1 Corinthiens 6:16) dans l’énoncé d’un autre principe spirituel.

UN MAUVAIS EMPLOI DE LA MUSIQUE CHRÉTIENNE CONSTITUERA UN LEVIER D’APOSTASIE

Si nous écoutons la grande majorité des acteurs de la musique chrétienne, qui (encore une fois) ne font qu’exprimer leur sincérité, ce domaine d’expression de l’Église représente la meilleure plate-forme de rencontre entre les chrétiens d’abord, et entre les chrétiens et les non-croyants ensuite. La louange est un espace consensuel, éloigné des combats d’arrière-garde à propos de la vérité. Chanter et adorer ensemble permet de laisser de côté nos différences pour nous réunir sur ce que nous avons de plus précieux en commun, le Dieu unique, en louant Son amour dans l’unité, comme Sa Parole nous le demande.
Je veux mettre en relation le phénomène auquel nous assistons avec un texte prophétique du livre de Daniel, en soumettant ici une hypothèse à votre discernement spirituel:

«Avec de l’or, et avec de l’argent, et avec des pierres précieuses, et avec des choses désirables, il honorera un dieu que n’ont pas connu ses pères» (Dan.11:38).
Pouvons-nous penser vraiment que ce soit un nouveau dieu que proposeront la bête et le faux prophète, à une société des temps de la fin qui ne peut être que très avertie ?
Le simplisme de cette hypothèse ne doit pas nous tromper. Nous ne sommes pas ici en présence d’un obscur dieu des nations, une divinité inacceptable pour la société de cette époque de la fin, pleine de connaissance, mais bien du Dieu des Écritures qui est redéfini ici, au travers de modifications du culte ancestral.
Il n’est plus adoré sur la base de Son amour ou de Ses vertus, de Son sacrifice ou de Sa Personne, mais sur une base humaine, appuyée sur l’homme et sur ce que ce dernier lui apporte – des choses belles, précieuses, une adoration brillante – au moyen des choses terrestres, du meilleur de lui-même, c’est-à-dire au travers d’un humanisme religieux, et non selon la révélation (voir Note 5).

Nous revenons donc, à la fin de toutes choses, dans le même schéma qu’au début : la cohabitation spirituelle d’une adoration méritante, terrestre, d’inspiration humaine (Caïn), et d’une adoration révélée, céleste (Abel). Détail navrant : l’une persécutera l’autre, même après avoir pris connaissance de la volonté divine, preuve que la connaissance de la Vérité sans l’amour de la Vérité ne suffit pas, comme Satan l’a démontré.

La redéfinition du Dieu de nos pères est une stratégie plus efficace que l’émergence d’une nouvelle divinité, ou la substitution d’un dieu existant d’une autre religion, qui sont des hypothèses peu crédibles. Aucun élu ne risquerait d’être séduit (Mat. 24/24).
Cette redéfinition est graduellement présentée dans un esprit de progrès, dans le but d’atteindre un objectif religieux « meilleur », et elle répond à une usure d’image, une lassitude populaire, une incompréhension vis-à-vis d’un Dieu trop lointain, rigide; elle répond enfin au besoin de la religion de contrôler le Dieu qu’elle représente.

Il existe beaucoup de similitudes avec la tension que connut le peuple de Dieu dans le désert, au pied du Sinaï, après leur sortie d’Égypte (Exode 32).
Dans cet épisode dit « du veau d’or », nous considérons un peu hâtivement que les Hébreux sont passés du Dieu unique à une idolâtrie grossière, mais ce n’est pas aussi simple. Dans leur volonté pressante de changer de dieu, ils ont cependant pris garde de ne pas changer Son Nom, ainsi que ses caractéristiques principales, sacrifices, holocaustes etc. : « Fais-nous un dieu qui aille devant nous ». Pour « faire » leur dieu, ils se sont défaits de leurs choses précieuses, leurs bijoux, leurs richesses personnelles, le meilleur d’eux-mêmes, ce qui représente un nouveau type de l’humanisme chrétien. Ils ont fait ensuite appel à une autorité spirituelle reconnue, Aaron, qui a cédé à la pression de ces gens fatigués d’attendre que le Dieu de Moïse parle, apparaisse, agisse. Tous glissent comme un seul homme dans cette idolâtrie plus ou moins sécurisée, et dans une atmosphère de fête « pour l’Eternel » (Ex. 32/5)!

Et le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se divertir (Ex. 32/6 rapporté par Paul dans 1 Cor. 10/7), ce qui rappelle quelques évidences actuelles.

Le chemin de la transformation du culte biblique et le changement de la perception du Dieu de la Bible ne se fait pas en un seul jour. Un lent processus de déplacement des bornes anciennes s’établit sur plusieurs générations.
Un des axes (il y en a d’autres) de cette stratégie d’affaiblissement de la puissance de la foi est constitué par la tolérance, puis l’acceptation, puis l’installation dans l’Église, du concept du plaisir religieux. «Les choses désirables» (Daniel 11:38).
Dans les derniers temps, les hommes deviennent amis des voluptés (traduction Darby), ayant l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force (2 Timothée 3:4). La traduction Segond dit «aimant le plaisir plus que Dieu» (2 Timothée 3:4).
C’est le cliché d’une religion pourtant toujours en rapport avec le Dieu originel, mais qui n’en a plus la puissance, l’impact, la résonance, l’empreinte, et qui finit par représenter sur la terre un autre Dieu, qui n’est plus conforme à la Révélation, «un autre Jésus» (2 Corinthiens 11:4), ce qui relève d’une forme de dépendance, même inconsciente, à l’esprit de l’Antichrist.

Aimer le plaisir plus que Dieu ne signifie pas obligatoirement que le chrétien a tourné le dos aux choses spirituelles pour glisser dans les péchés de la chair. Car alors il ne se soucierait pas de conserver les apparences de la foi. Il pourrait plutôt s’agir d’un chrétien… «en exercice», sincère, présent, qui a accepté, graduellement, le remplacement de la croix par d’autres moyens de suivre « Dieu », de servir « Dieu », une nouvelle manière de l’adorer qui sauvegarde les apparences de la piété, qui peut même les améliorer, mais qui ne peut plus satisfaire à ce qui en faisait la force.
Nous considérons ici que le travail de l’ennemi consiste à tenter d’introduire la notion du plaisir, de la liberté, de la facilité, dans la maison de Dieu, ce qui constitue le meilleur levier pour créer une brèche dans la consécration à la Vérité, tout en rendant « les choses de l’Esprit » désirables.
«Si tu gardes ton pied de profaner le sabbat, de faire ton plaisir en mon saint jour, si tu appelles le sabbat tes délices, et honorable le saint jour de l’Eternel… » (Esaïe 58:13).

L’Église est donc, selon ce point de vue, victime d’un mouvement tendant à réduire et faire disparaître les lignes de séparation entre le monde et les enfants de Dieu. Cette pression qui s’exerce d’une manière accrue depuis seulement quelques décennies, pèse sur l’ensemble des protections (que la rébellion appelle «interdits» et «tabous») dispensées par la Bible, et qui ont servi de modèle social ou religieux. Stratégie de dilution du faux dans le vrai, de mélange libéral impur avec le pur, de la justification du mal et des soupçons de radicalisme sur le bien, de l’immixtion d’une tolérance humaniste : la fin du vingtième siècle a été le théâtre d’une action spirituelle impure (et interne) marquant un peu plus le déclin du christianisme originel. Le besoin de réveil qui est prêché un peu partout constitue un aveu de cet état de fait, malgré une satisfaction de façade.

Comme sur un terrain de football dont on effacerait certaines lignes, il ne sera bientôt plus possible d’arbitrer correctement entre le vrai et le faux, le bien et le mal, le juste et l’injuste : comme siffler la faute si les règles sont remises en question, ou si tous les joueurs ont le même maillot ? C’est pourquoi les règles anciennes et les valeurs morales prônées par les Écritures sont l’objet de pressions afin de pousser l’Église à «actualiser» certains comportements, à «évoluer» dans son approche esthétique, à «progresser» dans ses exigences et la présentation de son message. Encore une fois, rappelons-le et que le Seigneur veille sur ces paroles : il ne s’agit pas de figer l’action de l’Église, ou de s’opposer à toute évolution, mais simplement de chercher ensemble à garder le fil à plomb à sa place (Amos 7/7 et 8).
Car c’est quand les hommes se croient plus sages que Dieu qu’ils s’exposent, eux et le peuple qu’ils ont la charge de conduire, à de terribles conséquences.

La tentation de s’écarter de la Parole originelle s’effectue d’ailleurs toujours par le raisonnement: «Dieu a-t-il réellement dit ? Ne voyons-nous pas combien le chrétien est ridicule face aux besoins et exigences du monde, à la soif d’émotions de la jeunesse ? Le temps n’est-il pas venu d’atteindre l’objectif de la gloire de l’Eglise ? d’unir le monde et la foi dans un acte d’amour, de compassion, de tolérance et d’acceptation de l’autre ?»
Un certain christianisme pense avoir beaucoup de choses à gagner en se rapprochant des standards du monde, en adoptant certains de ses codes, avant de délivrer le message de Dieu.
Mais la réponse du ciel est toujours la même : on ne gagne pas le monde en flirtant avec lui ou en l’épousant, mais en divorçant de lui. Nous sommes appelés à sortir du camp du monde en acceptant de porter sur nous la honte d’appartenir à Christ et de porter Son Nom (Hébreux 13:13), c’est-à-dire en revêtant Christ et en marchant comme Il a marché:
«Le monde me hait, parce que moi je rends témoignage de lui, que ses oeuvres sont mauvaises» (Jean 7:7).

«Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisis du monde, à cause de cela le monde vous hait» (Jean 15:19).

Durant dix-neuf siècles, l’Église a considéré que le monde devait recevoir Christ avec les Paroles de Christ, par l’Esprit de Christ, en méprisant la honte d’être différent de ce monde (en méprisant donc la tentation de chercher à être accepté par lui, de ne pas être rejeté), en supportant l’opprobre d’être chrétien, en décalage total avec l’esprit du monde. Car nos pères dans la foi étaient morts au monde, aux principes du monde, aux éléments du monde, et acceptaient les conséquences de leur choix, de leur témoignage : ceux-ci ont proclamé par là qu’ils attendaient une cité meilleure, permanente, invisible. Cela provoquait inévitablement leur rejet du monde, en conformité avec leur Maître et ce qu’il leur avait annoncé : ne vous inquiétez pas si le monde vous rejette, si le monde vous hait (inquiétez-vous plutôt s’il est en paix avec vous, car alors cela signifierait que vous ne dénoncez pas ses oeuvres – Luc 6:26).
Cet état d’esprit les protégeait des passions de la jeunesse, et les gardait d’introduire des influences mondaines dans l’Église, de céder à la tentation de bouleverser le culte en cherchant à le rendre conforme à leurs attentes et leurs aspirations ou plus simplement aux suggestions du dieu de ce siècle – le dieu des modes.

L’ennemi cherchera bien sûr à réduire la réflexion développée ici, et à l’amener sur le terrain de l’opposition des goûts, des réticences des générations face aux progrès des suivantes,en faisant planer sur cette prise de position le soupçon de la cristallisation, de l’enfermement, qui caractérise tous les protectionnismes, les radicalismes, les fondamentalismes, et en fin de liste : les fanatismes et sectarismes.
La réponse n’est pas dans les débats ou dans les oppositions d’idées, mais dans la Parole de Dieu. C’est l’invitation ultime de cette étude. C’est par Sa lumière que nous pouvons voir la lumière (Ps. 36/9).
L’héritage scripturaire a justement été laissé pour des périodes troubles, afin que nous sachions «comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est la COLONNE ET LE SOUTIEN DE LA VÉRITÉ» (1 Timothée 3:15).

La porte d’entrée de notre vocation est étroite, et le chemin qui mène à «la nature divine» (2 Pi. 1/4) est étroit lui aussi. Les enfants de Dieu, dans quelque domaine que ce soit, ne peuvent boire la coupe du Seigneur sans devoir renoncer aux autres coupes, et nous n’ignorons pas ce que cela peut signifier pour nous en termes de choix (1 Corinthiens 10:21) et d’abandons.
C’est pourquoi toutes les formes de mélanges et de compromis, tous les alliages disparates, tous les vils matériaux de construction du royaume (1 Cor. 3/12) DOIVENT être laissés, ou seront consumés, car tout ce qui est de l’Homme, tout ce qui provient de la nature déchue ne peut atteindre l’arbre de Vie, franchir la barrage des chérubins à l’épée déployée (Gen. 3/24).

NOTES

Note 1
Satan a cependant fourvoyé l’Eglise, bien peu vigilante et bien peu consciente de ces réalités sournoises liées à la musique et à son effet potentiel sur l’âme, en l’amenant à remplacer par la musique dite « chrétienne » (parce que pratiquée par des chrétiens, dans et pour l’Eglise) l’adoration qui est due à Dieu. Et il excelle remarquablement bien, ayant eu une longue expérience dans ce domaine, puisqu’il était le chérubin qui conduisait la louange dans le ciel* ! C’est parce qu’aujourd’hui la présence de Dieu est si absente de nos églises et réunions que nos jeunes chrétiens comme les moins jeunes ont cherché à la remplacer par l’artifice de la musique sophistiquée. (Ponia Pech).
*Ézéchiel 28:13 : « tu as été en Eden, le jardin de Dieu; toutes les pierres précieuses te couvraient, le sardius, la topaze et le diamant, le chrysolithe, l’onyx et le jaspe, le saphir, l’escarboucle et l’émeraude, et l’or; le riche travail de tes tambourins et de tes flûtes était en toi; au jour où tu fus créé ils étaient préparés ».
Ésaïe 14:11 : « Ton orgueil est descendu dans le shéol, le son de tes luths. Les vers sont étendus sous toi, et les larves sont ta couverture ».

Note 2
«Le problème est que les responsables qui cèdent à la tentation ne savent pas qu’ils sont en train de perdre la spiritualité biblique de leur âme, parce que les chrétiens consomment des prestations musicales d’artistes, y compris dans les églises le dimanche matin, ils assistent ou participent à des shows, et Dieu est devenu un accessoire » (Scott McCarty).

Note 3
– Une citation de Pierre Truschel
« La musique touche l’âme, les émotions. Elle peut créer un monde d’illusions face à une réalité beaucoup plus lourde. Savez-vous que les perfections du son et la qualité musicale aujourd’hui sont fausses, parce que c’est le produit de la technologie avancée. La beauté du son ne correspond plus au son qui sort de la gorge du chanteur. C’est du trucage. La qualité ne correspond plus à la vérité de celui qui chante puisqu’il a l’aide, le soutien, de toute sa technologie et de toute l’électronique. En un mot, on nous fait chanter Dieu sur des trucs qui sont des créations humaines, mais qui ne correspondent plus à la vraie beauté humaine ! C’est la beauté de l’électronique ! Où en sommes-nous ? La perfection du sceau et la qualité musicale rendue parfaite par l’électronique ne correspondent plus à la réalité qui sort de la gorge de ceux qui chantent. C’est une fausse perfection qui peut entraîner une onction musicale, comme il existe une onction pour l’acteur de théâtre ou de cinéma, séduisant, travaillant l’âme et les émotions mais ne touchant plus l’être intérieur dans la vérité. Parce qu’il n’y a plus de vérité profonde.
Beaucoup confondent les douces émotions avec la réalité profonde de la présence de Dieu qui transforme et qui rend actif et non pas consommateur. La vraie présence de Dieu nous pousse à servir et tout ce qui n’est qu’émotionnel nous pousse à consommer. Quand on voit la difficulté d’avoir, à l’heure actuelle, des responsables, d’avoir du recrutement pour les colonies de vacances, pour le travail, on se rend compte qu’on a affaire à une génération qui consomme. Pour moi, la musique est devenue pour beaucoup une drogue évangélique qui a remplacé une réelle relation avec le Seigneur Lui-même ».

Note du COURRIER INTERNATIONAL: « Etats Unis – De la musique comme torture »
« Le point commun entre Britney Spears, Metallica et Bruce Springsteen ? Certains de leurs disques sont utilisés dans les centres de détention américains pour démolir psychologiquement les détenus.
Yasir Al-Qutaji, 30 ans, est un avocat originaire de la ville irakienne de Mossoul. En mars 2004, alors qu’il enquêtait sur les tortures que les soldats américains étaient accusés d’infliger aux Irakiens, il a été arrêté par les forces américaines et soumis aux mêmes sévices. Nu, la tête encagoulée, il a été passé à tabac, puis il a fait un long séjour dans la « disco », une salle où la musique était diffusée à un tel volume que ses interrogateurs étaient obligés, pour lui parler, de placer un porte-voix près de ses oreilles.
Yasir Al-Qutaji n’est pas le seul Irakien à mentionner ce supplice « musical ». La technique est connue bien au-delà de Mossoul. Elle est utilisée dans tous les lieux touchés par la guerre contre le terrorisme : que ce soit l’Afghanistan, la prison de Guantanamo ou celle d’Abou Ghraib. En Afghanistan, Zakim Shah, un paysan de 20 ans, a été privé de sommeil par des soldats américains qui l’exposaient à une musique assourdissante et l’accablaient de cris. A Guantanamo, des morceaux d’Eminem, de Britney Spears, de Limp Bizkit, de Rage Against the Machine, de Metallica et de Bruce Springsteen – en particulier son tube Born in the USA – sont diffusés aux détenus à des volumes abrutissants, parfois pendant quatre heures d’affilée.
Cette technique fait partie de ce qu’on appelle la « torture légère », une combinaison soigneusement dosée de moyens de coercition psychologiques et physiques qui, sans aller jusqu’à provoquer la mort, peut causer des traumatismes psychologiques considérables. Conçue pour priver la victime de sommeil et générer une surstimulation sensorielle, elle se révèle absolument insupportable».

Note 4
Citation Ponia Pech
Il y a quelques années, dans une église charismatique bien ouverte à la bénédiction de Toronto et connue pour son groupe de louange, nous avons entendu les conducteurs de louange marteler constamment que le corps doit participer à la louange, qu’il doit être libéré pour le Seigneur. Et par diverses autres paroles et exhortations « bibliques », tout était mis en oeuvre pour contribuer à « décoincer » les plus « frileux », c’est-à-dire ceux qui, au goût de l’équipe dirigeante, restaient trop statiques pendant les moments de « louange ». Que de fois n’avions-nous pas entendu le verset de Romains 12 :1 :
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12:1 LSG)
interprété de travers, abusivement tordu, malmené et utilisé pour justifier un tel appel à l’implication de tout le corps pour « adorer Dieu », ce qui, dans la pratique, donnait lieu à ce qui était appelé « célébrations » ou défoulements physiques collectifs se manifestant par des danses, des sauts, le tout sur des musiques bruyantes, une atmosphère survoltée, dénuée de tout sentiment de la présence de Dieu.
Ceci révèle l’incroyable emploi, sans scrupules, des Saintes Écritures, pour forger de toutes pièces une théologie justifiant la sensualité et le débordement des sens ! L’apôtre serait scandalisé de voir l’Eglise moderne appliquer un traitement aussi odieux à sa recommandation à la sanctification du corps (ce qui inclut au lieu de la pratique du débordement sensuel, une retenue corporelle, comme il l’affirme ci-après : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthiens 9:27 LSG)) comme fruit de la consécration à Dieu.
C’est en tordre le sens consciemment comme Aaron et le peuple hébreu dans le désert ont pu le faire, en se livrant à la débauche tout en calmant leur conscience par le procédé qui consiste à tout mettre au niveau de l’adoration du Dieu vivant (le veau d’or) ! Le péché est aussi vieux que le monde! Voyons comment Paul a offert son corps comme un sacrifice raisonnable :

« Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. » (2 Corinthiens 4:7-12 LSG).

Il serait plus qu’inconvenant que cet homme de Dieu qui a mis sans cesse sa vie en péril, bravant bien des épreuves et des privations, en vue de faire connaître l’Evangile, par amour pour Christ, au point de souffrir le dépouillement le plus total et de porter dans son corps, son âme et son esprit la mort et « ce qui manque aux souffrances de Christ» (l’agonie de l’enfantement) servant ainsi de libation (c’est-à-dire de sacrifice), oui, il serait inconvenant et déplacé de penser que ce Paul aurait encouragé les chrétiens à user de décontraction par des danses et des démonstrations gestuelles dans leur temps d’adoration collectif. Quelle trahison de la pensée de Dieu ! A l’image du Divin Maître, Paul s’est donné entièrement à Christ pour faire connaître Son nom au monde entier; il se considérait comme mort, crucifié au monde, tout comme le monde était crucifié pour lui. C’est de ce genre de sacrifice et de culte raisonnable dont parlait Paul.

Note 5
Les paroles de David Wilkerson, témoin des dérives de l’Église outre-atlantique, résonnent comme un avertissement : «Une nouvelle idolâtrie est en train d’emporter l’Amérique en ce moment. Bien que de nos jours, nous ne voyons plus de personnes s’agenouiller littéralement devant des images sculptées. Cette idolâtrie moderne au lieu de cela séduit des multitudes par sa subtilité et son raffinement. Néanmoins, cela met plus Dieu en colère qu’aucune autre idolâtrie de l’Ancien Testament!
Le Nouveau Testament nous avertit que des ministres qui apparaîtront comme des anges de lumière mais qui sont concrètement des ministres de Satan viendront dans les derniers jours. Ces hommes seront passionnés, capables de s’exprimer clairement, agréables et pleins de ressources. Mais ils seront manipulés par un esprit qui ne vient pas de Dieu !
« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. » (2.Corinthiens 11:3-15).

Cet autre Evangile que Paul mentionne est le message du salut sans la croix !
C’est la grande idolâtrie de nos jours. Il y a une foule de prédicateurs qui ont littéralement mis de côté le message de la croix de Jésus-Christ !
Soyez avertis : Peu importe ce que vous dit une personne à propos d’un grand « Réveil » ou d’une action du Saint-Esprit ayant lieu, peu importe combien de multitudes sont entraînées, ou à quel point leur louange est forte; le succès visible d’un ministère particulier n’a pas d’importance. Si la croix de Jésus-Christ n’est pas la porte par laquelle les gens viennent, vous pouvez être assurés que ce n’est pas une oeuvre de Dieu !

La croix avec ses exigences et son espoir est le véritable coeur de l’Evangile. Et quel que soit le culte, quelle que soit l’association, tout ce qui se nomme église n’est qu’une idolâtrie éhontée si la chose n’a pas la croix au centre. Une telle adoration est entièrement d’un autre esprit et Dieu n’aura rien à faire de cela. Sans la croix, tout ce qui reste est plaisanterie, un Évangile perverti, quelque chose venant des profondeurs de l’enfer: C’est une idolâtrie plus insultante envers le Seigneur que l’idolâtrie d’Israël !

Néanmoins, dans la plupart des églises où cet « Autre Évangile » est prêché, les bancs sont remplis. Toutes les paroles sont chantées et prononcées. Les termes théologiques tels que sainteté, Saint-Esprit et la croix, sont mentionnés. Tout paraît bon et semble juste. Mais la réalité de la croix n’est pas présentée ! La crise de la croix, les orientations amenant la confrontation, sont complètement évitées. Et si un sermon sur la croix n’inclut pas la confrontation vis-à-vis du péché, si cela ne vous emmène pas au moment décisif de la croix, ce n’est pas la véritable prédication de la croix ! Si j’allais prêcher sur les exigences de la croix dans beaucoup d’églises d’aujourd’hui, avec sa mort à toutes les convoitises et tous les plaisirs du monde, la foule s’enfuirait exactement comme elle l’a fait quand Jésus lui a dit que le sacrifice exigé était de le suivre.
Je devrais dire aux multitudes assises confortablement : « Dieu demande que vous fai siez face à vos péchés, que vous vous agenouilliez à la croix, que vous vous occupiez de votre méchanceté. » Au lieu de cela, ils déversent leurs énergies dans des réunions intelligentes, pleines d’art de mise en scène, d’illustrations dramatiques, de sermons sur la manière de s’occuper des problèmes de la vie.
En ce moment, on est en train de voir une génération entièrement nouvelle de ministres, jeunes, élégants, intelligents, assidus, d’hommes compétents, qui construisent d’énormes complexes, offrant tout aux gens, de la garderie au sauna, en passant par les salles de musculation.

Les fidèles peuvent maintenant rattacher l’amélioration de leur église à leurs divertissements, amusements, événements familiaux ou musicaux. C’est entièrement de la haute technologie, contemporaine et non agressive.
Je crois que Dieu ne prête même pas attention à un grand nombre de ces frêles tentatives d’attirer des âmes avec ces attraits modernes. Il semble avoir beaucoup de patience avec de tels efforts bien attentionnés et charnels pour promouvoir l’Evangile. Mais les ministres de ces Églises auront des ennuis s’ils refusent d’avertir leurs gens d’abandonner leurs péchés !
Jérémie s’est lamenté :
« …Ils fortifient les mains des méchants, afin qu’aucun ne revienne de sa méchanceté… » (Jérémie 23:14). « S’ils avaient assisté à mon conseil, ils auraient dû faire entendre Mes paroles à Mon peuple, et les faire revenir de leur mauvaise voie, de la méchanceté de leurs actions »(verset 22).

TABLE DES VERSETS EMPLOYÉS

INTRODUCTION
Jude 1:3 : «Bien-aimés, quand j’usais de toute diligence pour vous écrire de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois pour toutes transmise aux saints»

Chapitre LE RÔLE MAJEUR DE LA LOUANGE
1 Chroniques 15:16 : «David dit aux chefs des Lévites d’établir leurs frères, les chantres, avec des instruments de musique, des luths, et des harpes, et des cymbales, qu’ils feraient retentir en élevant leur voix avec joie».
Ézéchiel 28:12 : «Ainsi dit le Seigneur, l’Eternel: Toi, tu étais la forme accomplie de la perfection, plein de sagesse, et parfait en beauté; tu as été en Eden, le jardin de Dieu; toutes les pierres précieuses te couvraient, le sardius, la topaze et le diamant, le chrysolithe, l’onyx et le jaspe, le saphir, l’escarboucle et l’émeraude, et l’or; le riche travail de tes tambourins et de tes flûtes était en toi; au jour où tu fus créé ils étaient préparés».
Ésaïe 14:12 : «Comment es-tu tombé des cieux, astre brillant (appelé Lucifer dans certaines versions, du latin lucis (lumière) et ferre (porteur), fils de l’aurore? Tu es abattu jusqu’à terre, toi qui subjuguais les nations!»
Ézéchiel 28:16 : «Par l’abondance de ton trafic, ton intérieur a été rempli de violence, et tu as péché; et je t’ai précipité de la montagne de Dieu comme une chose profane, et je t’ai détruit du milieu des pierres de feu, ô chérubin qui couvrait!»
Apocalypse 5:8, 9 et 10 : «Et lorsqu’il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre anciens tombèrent [sur leurs faces] devant l’Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantent un cantique nouveau, disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation; et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre».
Apocalypse 14:2 : «Et j’entendis une voix venant du ciel, comme une voix de grandes eaux et comme une voix d’un grand tonnerre; et la voix que j’entendis était comme de joueurs de harpe, jouant de leurs harpes».
Apocalypse 15:3 : «Et ils chantent le cantique de Moïse, esclave de Dieu, et le cantique de l’Agneau, disant: Grandes et merveilleuses sont tes oeuvres, Seigneur, Dieu, Tout-puissant! Justes et véritables sont tes voies, ô Roi des nations!»

Matthieu 26:30 : «…ayant chanté une hymne, ils sortirent [et s’en allèrent] à la montagne des Oliviers».
Éphésiens 5:18 et 19 : «Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution; mais soyez remplis de l’Esprit, vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre coeur au Seigneur».

1 Corinthiens 6:3 : «Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? et [nous ne jugerions] pas les affaires de cette vie?»
1 Corinthiens 11:31 : «Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés».
1 Corinthiens 14:29 : «…et que les prophètes parlent, deux ou trois, et que les autres jugent».
1 Thessaloniciens 5:20 : «ne méprisez pas les prophéties, mais éprouvez toutes choses, retenez ce qui est bon».

Chapitre EXPANSION ET EXAGÉRATIONS
1 Pierre 2:9 : «Mais vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis, pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière»

Chapitre LA MUSIQUE CHRÉTIENNE ET L’ADORATION
2 Rois 3:14 : «Et Elisée dit: L’Eternel des armées, devant qui je me tiens, est vivant, que si je n’avais égard à la personne de Josaphat, roi de Juda, je ne te regarderais pas, et je ne te verrais pas. Et maintenant amenez-moi un joueur de harpe. Et il arriva, comme le joueur de harpe jouait, que la main de l’Eternel fut sur Elisée».
1 Samuel 16:16 et 23 : «Que notre seigneur veuille parler: tes serviteurs sont devant toi, ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe; et il arrivera que, quand le mauvais esprit [envoyé] de Dieu sera sur toi, il jouera de sa main et tu t’en trouveras bien … Et il arrivait que, quand l’esprit [envoyé] de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et en jouait de sa main; et Saül était soulagé et se trouvait bien, et le mauvais esprit se retirait de dessus lui».

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2 Samuel 6:1 : «Et David assembla encore toute l’élite d’Israël, trente mille [hommes]. Et David se leva et se mit en marche, et tout le peuple qui était avec lui, vers Baalé de Juda, pour en faire monter l’arche de Dieu, qui est appelée du nom, du nom de l’Eternel des armées, qui siège entre les chérubins. Et ils montèrent l’arche de Dieu sur un chariot neuf, et l’emmenèrent de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline; et Uzza et Akhio, les fils d’Abinadab, conduisaient le chariot neuf. Et ils l’emmenèrent, avec l’arche de Dieu, de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline, et Akhio allait devant l’arche.
Et David et toute la maison d’Israël s’égayaient devant l’Eternel avec toutes sortes [d’instruments] de bois de cyprès: avec des harpes, et des luths, et des tambourins, et des sistres, et des cymbales. Et ils arrivèrent à l’aire de Nacon, et Uzza étendit [la main] vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les boeufs avaient bronché.
Et la colère de l’Eternel s’embrasa contre Uzza, et Dieu le frappa là à cause de sa faute; et il mourut là, près de l’arche de Dieu. Alors David fut très irrité de ce que l’Eternel avait fait une brèche en [la personne d’] Uzza; et il appela ce lieu-là du nom de Pérets-Uzza, [qui lui est resté] jusqu’à ce jour. Et David eut peur de l’Eternel en ce jour-là, et il dit: Comment l’arche de l’Eternel entrerait-elle chez moi?
Et David ne voulut pas retirer l’arche de l’Eternel chez lui dans la ville de David, mais David la fit détourner dans la maison d’Obed-Edom, le Guitthien. Et l’arche de l’Eternel demeura trois mois dans la maison d’Obed-Edom, le Guitthien; et l’Eternel bénit Obed-Edom et toute sa maison.
Et on rapporta au roi David, en disant: L’Eternel a béni la maison d’Obed-Edom et tout ce qui est à lui, à cause de l’arche de Dieu. Et David alla, et fit monter l’arche de Dieu de la maison d’Obed-Edom dans la ville de David, avec joie. Et il arriva que quand ceux qui portaient l’arche de l’Eternel avaient fait six pas, il sacrifiait un taureau et une bête grasse.
Et David dansait de toute sa force devant l’Eternel; et David était ceint d’un éphod de lin. Et David et toute la maison d’Israël faisaient monter l’arche de l’Eternel avec des cris de joie et au son des trompettes».
Nombres 1:50 : «Et toi, tu préposeras les Lévites sur le tabernacle du témoignage, et sur tous ses ustensiles, et sur tout ce qui lui appartient: ce seront ceux qui porteront le tabernacle et tous ses ustensiles; ils en feront le service, et camperont autour du tabernacle».

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Marc 8:36 : «Car que profitera-t-il à un homme s’il gagne le monde entier, et qu’il fasse la perte de son âme»;
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Genèse 25:34 : «Et Jacob donna à Esaü du pain et du potage de lentilles; et il mangea et but, et se leva; et s’en alla: et Esaü méprisa son droit d’aînesse».
1 Jean 2:15 : «N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde: si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui»;
Jacques 4:4 : «Adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu? Quiconque donc voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu».
2 Timothée 2:22 : «Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur»;

Page 8
COURRIER INTERNATIONAL: « Etats Unis – De la musique comme torture »
« Le point commun entre Britney Spears, Metallica et Bruce Springsteen ? Certains de leurs disques sont utilisés dans les centres de détention américains pour démolir psychologiquement les détenus.
Yasir Al-Qutaji, 30 ans, est un avocat originaire de la ville irakienne de Mossoul. En mars 2004, alors qu’il enquêtait sur les tortures que les soldats américains étaient accusés d’infliger aux Irakiens, il a été arrêté par les forces américaines et soumis aux mêmes sévices. Nu, la tête encagoulée, il a été passé à tabac, puis il a fait un long séjour dans la « disco », une salle où la musique était diffusée à un tel volume que ses interrogateurs étaient obligés, pour lui parler, de placer un porte-voix près de ses oreilles.
Yasir Al-Qutaji n’est pas le seul Irakien à mentionner ce supplice « musical ». La technique est connue bien au-delà de Mossoul. Elle est utilisée dans tous les lieux touchés par la guerre contre le terrorisme : que ce soit l’Afghanistan, la prison de Guantanamo ou celle d’Abou Ghraib. En Afghanistan, Zakim Shah, un paysan de 20 ans, a été privé de sommeil par des soldats américains qui l’exposaient à une musique assourdissante et l’accablaient de cris. A Guantanamo, des morceaux d’Eminem, de Britney Spears, de Limp Bizkit, de Rage Against the Machine, de Metallica et de Bruce Springsteen – en particulier son tube Born in the USA – sont diffusés aux détenus à des volumes abrutissants, parfois pendant quatre heures d’affilée.
Cette technique fait partie de ce qu’on appelle la « torture légère », une combinaison soigneusement dosée de moyens de coercition psychologiques et physiques qui, sans aller jusqu’à provoquer la mort, peut causer des traumatismes psychologiques considérables. Conçue pour priver la victime de sommeil et générer une surstimulation sensorielle, elle se révèle absolument insupportable»
.

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1 Corinthiens 9:20 : «et pour les Juifs, je suis devenu comme Juif, afin de gagner les Juifs; pour ceux qui étaient sous la loi, comme si j’étais sous la loi, n’étant pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui étaient sous la loi»;

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Ésaïe 5:20 : «Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui mettent les ténèbres pour la lumière, et la lumière pour les ténèbres, qui mettent l’amer pour le doux, et le doux pour l’amer».
Jacques 3:1 : «Ne soyez pas beaucoup de docteurs, mes frères, sachant que nous en recevrons un jugement plus sévère».

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1 Samuel 15:18 : «Et l’Eternel t’avait envoyé par un chemin, et t’avait dit: Va et détruis entièrement ces pécheurs, les Amalékites, et fais-leur la guerre jusqu’à ce qu’ils soient consumés.
15:19 Et pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Eternel, et t’es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Eternel?
15:20 Et Saül dit à Samuel: J’ai écouté la voix de l’Eternel, et je suis allé par le chemin par lequel l’Eternel m’a envoyé; et j’ai amené Agag, roi d’Amalek, et j’ai entièrement détruit Amalek.
15:21 Et le peuple a pris, dans le butin, du menu et du gros bétail, comme prémices de ce qui était voué à l’exécration, pour sacrifier à l’Eternel, ton Dieu, à Guilgal.
15:22 Et Samuel dit: L’Eternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce qu’on écoute la voix de l’Eternel? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers;
15:23 car la rébellion est comme le péché de divination, et l’obstination comme une idolâtrie et des téraphim. Parce que tu as rejeté la parole de l’Eternel, il t’a aussi rejeté comme roi. Et Saül dit à Samuel: J’ai péché, car j’ai transgressé le commandement de l’Eternel et tes paroles, car j’ai craint le peuple et j’ai écouté leur voix.
Et maintenant, pardonne, je te prie, mon péché, et retourne-t’en avec moi, et je me prosternerai devant l’Eternel. Et Samuel dit à Saül: Je ne retournerai point avec toi; car tu as rejeté la parole de l’Eternel, et l’Eternel t’a rejeté pour que tu ne sois plus roi sur Israël.
Et Samuel se tourna pour s’en aller, et [Saül] saisit le pan de sa robe, qui se déchira.
Et Samuel lui dit: L’Eternel a déchiré aujourd’hui la royauté d’Israël de dessus toi, et l’a donnée à ton prochain, qui est meilleur que toi. Et aussi, la sûre Confiance d’Israël ne ment point et ne se repent point; car il n’est pas un homme pour se repentir».
Nombres 3:4 : «Et Nadab et Abihu moururent devant l’Eternel, lorsqu’ils présentèrent un feu étranger devant l’Eternel dans le désert de Sinaï, et ils n’eurent point de fils; et Eléazar et Ithamar exercèrent la sacrificature en présence d’Aaron, leur père».
Genèse 22:5 : «Et Abraham dit à ses jeunes hommes: Restez ici, vous, avec l’âne; et moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons: et nous reviendrons vers vous».

Page 14
2 Samuel 24:24 : «Et le roi dit à Arauna: Non, car certainement j’achèterai de toi pour un prix, et je n’offrirai pas à l’Eternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne coûtent rien. Et David acheta l’aire et les boeufs pour cinquante sicles d’argent».
1 Corinthiens 3:16 : «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous?»
Apocalypse 5:10 : «et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre».
Osée 4:6 : «Mon peuple est détruit, faute de connaissance; car toi, tu as rejeté la connaissance, et je te rejetterai afin que tu n’exerces plus la sacrificature devant moi. Car tu as oublié la loi de ton Dieu, et moi j’oublierai tes fils».
Apocalypse 3:16 : «Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche».
Matthieu 7:22 : «Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom?»

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Actes 5:13 : «…mais, d’entre les autres, nul n’osait se joindre à eux, mais le peuple les louait hautement».

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2 Corinthiens 11:4 : «Car si celui qui vient prêche un autre Jésus que nous n’avons pas prêché, ou que vous receviez un esprit différent que vous n’avez pas reçu, ou un évangile différent que vous n’avez pas reçu, vous pourriez bien [le] supporter».
Galates 1:8 : «Mais quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème».
Apocalypse 6:9 : «Et lorsqu’il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient [rendu]».

Page 20
1 Corinthiens 6:16 : «Ne savez-vous pas que celui qui est uni à une prostituée est un seul corps [avec elle]? « Car les deux, dit-il, seront une seule chair ».
Matthieu 24:24 : «Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; et ils montreront de grands signes et des prodiges, de manière à séduire, si possible, même les élus».

Page 21
Exode 32:5 : «Et Aaron vit le veau, et bâtit un autel devant lui; et Aaron cria, et dit: Demain, une fête à l’Eternel!»
Exode 32:6 : «Et le lendemain, ils se levèrent de bonne heure, et offrirent des holocaustes, et amenèrent des sacrifices de prospérités. Et le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se divertir».

Page 22
Hébreux 13:13 : «Ainsi donc, sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre».
Amos 7:7 et 8 : «Ainsi il m’a fait voir; et voici, le Seigneur se tenait sur un mur [bâti] d’aplomb, et il avait un plomb à sa main. Et l’Eternel me dit: Que vois-tu, Amos? Et je dis: Un plomb. Et le Seigneur dit: Voici, je place un plomb au milieu de mon peuple Israël; je ne passerai plus par-dessus lui».

Note annexe ajoutée 24/04/2008 : on peut consulter le témoignage édifiant de Dan Lucarini, ex-directeur de louange dans des églises évangéliques américaines, ainsi que des extraits de son livre à cette adresse internet :

http://alliance.baptiste.free.fr/adlv/musique_eglise.htm

Merci à Ponia Pech et Scott McCarty pour leur conseil, ainsi que leurs suggestions et corrections qui ont contribué à rendre cette étude plus compréhensible, et plus complète. Septembre 2006. On pourra demander gratuitement la brochure de cette étude en adressant un mail à : le-sarment@wanadoo.fr ou à l’adresse suivante :
Association LE SARMENT – BP 153 – 74410 – St Eustache

51 comments On Pièges autour de la musique chrétienne

  • Merci bcp pour cette etude !
    Je m’interogais justement sur la place de la musique dans l’eglise qui malheureusement des gens l’ont banni ou ont fait un show etc
    De plus j’essaie désespérément de prevenir les gens du danger de la musique non chretienne et d’etre vigilant sur la musique chretienne
    je repense a david qu’il a apaisé et chassé lesprit de Saul parl a musique

    • Bonjour Gabriel, merci pour le commentaire.
      Ce n’était pas seulement la musique qui chassait le mauvais esprit de Saül, mais c’était l’onction inspiratrice que cette musique véhiculait, et qui venait du cœur de David, dans lequel résidait l’Esprit. Et si David avait eu un choix de styles élargi, je crois que vous et moi sommes bien persuadé qu’il n’aurait pas opté pour du métal-hard, mais qu’il aurait privilégié autre chose …
      La musique joue ici un rôle de second plan, voire de troisième : d’abord c’est l’Esprit de Dieu qui exprime quelque chose au travers de son premier instrument, David, complètement dévoué à sa cause, appelé par lui, et complètement engagé pour lui.
      Et ensuite, nous trouvons la musique.
      Aujourd’hui, on donne accès aux églises à des personnes qui parfois, parfois, ne sont que des musiciens qui se disent chrétiens. Que tous deviennent comme David ! Et alors on pourra brûler cette brochure, qui n’aura plus besoin d’exister !

  • Bonjour,
    Et dans l’hypothèse d ‘une musique gospel électronique, house -dance?
    Je parle d’une musique avec une trame symphonique et des mélodies , pas forcément des bruits violents comme dans la techno, ou la musique américaine qui passe sur la bande FM, même si le rythme lui peut être assez entrainant et fort et certaines nappes synthétique un peu « spirituelles » dans le sens sombre et pas « joyeux ».
    J’ai effectivement vu que des louanges étaient rendues au travers de la Bible.
    La question d’en faire un cd et de le vendre ne se posait évidemment pas à l’époque donc c’était gratuit pour animer des repas et rendre gloire à Dieu.
    Ok.
    Alors lorsqu’on a composé des centaines de morceaux comme moi, depuis 3 ans , et qui suit chrétien à 200% ce qui fait se poser des tas de questions dans la criante de l’Eternel.
    qu’est ce qu’on en fait?
    Je me vois mal continuer à faire DJ, mais éventuellement je tiens beaucoup à diffuser mes oeuvres personnelles.
    c’est de la musique dance. je me rend à l’évidence que de mal louer le Seigneur est pire que de ne pas le louer du tout. Et le mieux serait juste un piano avec une voix. Ok, dans l’idéal…mais je ne ‘y suis pas.
    Donc si je choisi des paroles évangélistes, j’ai intérêt d’être prudent.
    OU alors je met de paroles neutres qui parlent de la vie etc…mais dans ce cas je ne fais que composer de la musique du monde, comme les impies.
    Ou alors je les laisse en instrumentale et dans ce cas on ne peut pas me juger de faire propager des ondes sonores?
    Mais bon là je me demande quoi faire et même de vendre un produit qui fait du bien au même titre que le savon?.
    ça me prend tellement e temps que j’aimerais commercialiser mes oeuvres, donc je ne peux pas parler de Dieu dans mes chansons si j’ai compris….
    Enfin , mine de rien ce problème m’attriste beaucoup,
    Peut-on en discuter car ça me bloque dans ma vie.
    MErci

    • Bonjour Aurélien,

      Merci pour vos réflexions. Il y a beaucoup de questions, à des niveaux différents, et je comprend votre perplexité.

      Vous êtes un musicien, il est normal que vous ayez à cœur de vous exprimer au travers de la musique.
      La Bible nous encourage faire «tout comme pour le Seigneur» (Colossiens 3/23). Remettez-lui vos voies et confiez-lui toutes choses (Psaume 37/5) et il agira. Il vous donnera son conseil, personnel, adapté à votre situation et à votre cœur.

      J’aimerais partager avec vous une pensée d’ordre plus général, au niveau des principes spirituels.

      Mais d’abord je réagis à une phrase de votre post : «je me rend à l’évidence que de mal louer le Seigneur est pire que de ne pas le louer du tout». Si vous pensez à la forme (en parlant de « mal louer »), je ne suis pas tout à fait d’accord. Je crois personnellement que Dieu n’est pas tellement dérangé par une louange qui émane de quelqu’un qui chante faux, par exemple, ou d’une assemblée qui a des problèmes de rythme. Avec musique, sans musique, quelle différence cela fait-il pour Lui ? En réalité, c’est pour nous que ça revêt une certaine importance, et qu’on peut ressentir un certain plaisir face à des musiciens qui connaissent leur affaire, ou un certain malaise dans une ambiance qui patine …
      Mais c’est le cœur qui chante, bien avant les cordes vocales. Il se trouve que le développement moderne du moment musical dans les églises, a graduellement pris la place de l’expression des cœurs.

      Pour revenir à la pensée que je voulais partager, je remarque que dans la vie chrétienne, il y a plusieurs périodes.

      Dans un premier temps, nous interprétons la volonté et le dessein de Dieu pour nous d’après ce que nous sommes, et ce que nous aimons. Et nous cherchons à faire concorder les choses de Dieu avec nos aspirations. Et nous pouvons passer un certain temps avec ces perspectives-là.

      Et puis dans un second temps, le Saint-Esprit nous amène à prendre conscience que la règle de toutes choses est la Parole de Dieu et les principes révélés en Jésus-Christ. Pas nos goûts et nos vérités. C’est un apprentissage, c’est pourquoi on nous appelle des disciples !
      On apprend à apporter toute notre personne à l’obéissance de Jésus-Christ (pas seulement nos pensées!) 2 Cor. 10/5. On est exhortés à offrir nos corps en sacrifice vivant, afin que toute notre mentalité soit transformée par un renouvellement complet (Romains 12/1). Pour que nous devenions des personnes différentes de celles du premier temps.

      D’expérience en expérience, avec le temps qui passe et qui contient son lot de joies et de peines, de victoires et d’échecs, nous apprenons que la vie, la vraie vie, c’est le Seigneur : «pour moi, vivre c’est Christ», dit Paul aux Philippiens 1/21. C’est «Lui», et non pas «nous» …
      C’est finalement vers quelque chose de très absolu que nous sommes conduits. Quelque chose qui peut faire peur, il faut l’admettre. Un chemin qui n’est pas facile, où on peut effectivement prendre connaissance de la
      volonté de Dieu, diverger, et nous en aller «tout triste» (Marc 10/22).

      Quoi qu’il en soit, le Seigneur cherche à nous libérer complètement : du péché, de la mort, du pouvoir des choses,
      de nos esclavages, … et de nous-même aussi !

    • Bonjour je suis dans le même cas que toi mais tout le monde n’est pas pianiste ou violoniste ou guitariste donc ne t’en fais pas tu réussiras à trouver une solution à tout cela je fais de l’électronique chrétien aussi puis ensuite je me suis tourner vers la musique mondiale mais pas de la musique qui profane le nom de Satan. Mais de là musique apaisante douce mélancolique parfois. Voilà pour moi tout ce qui compte c’est de réaliser la volonté de dieu. Et je suis fière de les centaines de chansons composées. Et je ne laisserai personne toucher à une seule de celle ci. Car ce sont mes chansons mes compositions. Courage à toi tu peux en faire quelque chose. Fais tes cd tes albums de tout ton coeur de toute ton âme conduit par l’esprit saint. Si tu es chrétien à 200 % fais confiance en dieu et fonce si tu sens l’appel à cette fonction de chanteur chrétien.

  • Merci beaucoup pour ce super article qui dit des choses vraiment très importantes sur un sujet assez épineux…
    Ma question s’éloigne un peu de votre exposé, mais j’apprécierai beaucoup de recevoir une réponse ; en effet, cela fait quelques mois que je m’interroge au sujet de la musique en accord ac la parole. Ma question est la suivante : en tant que chrétien, devrions-nous cesser d’écouter toute musique non chrétienne ? J’aime moi-même énormément la musique, chanter et danser ; et je trouve que tout ceci nous fais vraiment éprouver des sensations merveilleuses ! Alors parfois je me dis que si le Dieu créateur nous a consciemment accordé cette sensibilité et ce plaisir, c’est qu’il a bien prévu que nous en jouissions… non ? Il y a des morceaux et des voix qui provoquent des frissons, et je ne parle pas des sensations lorsque l’on chante !! Du coup depuis un certain temps déjà je n’écoute plus ni ne chante de musique du monde… mais je dois dire que je me sens assez frustrée de cela. Pourriez-vous m’éclairez à ce sujet, je vous prie ?

    • Bonjour Charlotte
      Merci pour le commentaire. C’est vrai que le sujet de la musique chrétienne est assez sensible en général, et la question de notre attitude par rapport à la musique “du monde” en particulier. Mais il faut sans doute placer ces interrogations dans un cadre plus vaste.

      Si la question est : en tant que chrétien, devons-nous cesser d’écouter toute musique non-chrétienne ? La réponse est “non” dans un certain nombre de cas, et “oui” dans d’autres ! Je m’explique :
      “Non” : Nous ne devons pas forcément éliminer la musique non chrétienne, parce que la Bible nous encourage davantage à la sagesse qu’au dogmatisme, par exemple en nous disant : «toutes choses sont permises, mais toutes n’édifient pas» (1 Cor. 10/23). La question serait donc plutôt à considérer sous l’angle de l’apport spirituel : est-ce que ça contribue à me faire grandir dans la connaissance de Dieu ? De même, la Bible dit aussi : «Soyez sobres» (1 Pi. 5/8) ce qu’on peut entendre comme un appel à l’équilibre, sans forcément proscrire et mettre à l’index. C’est donc la gestion des choses qui pose problème, et pas forcément les choses elles-mêmes. Et pour bien gérer, il faut voir clair, être affranchis des filtres, être vraiment libres dans notre jugement.

      C’est là que parfois, le “Oui” est nécessaire : lorsque nous sommes attachés/liés à des choses — ou à ce qu’elles nous procurent. On ne se rend pas toujours compte. Il y a bien des choses auxquelles nous sommes asservis et que nous spiritualisons. Or Dieu mesure tout en fonction premièrement de ce qui peut nous intoxiquer, mais aussi en fonction de l’espace que ça occupe dans notre cœur. Il cherche à nous affranchir. De tout. Il propose à ses enfants un chemin au travers duquel nous pouvons être débarrassés de tout un tas de choses dont nous pensions avoir besoin, avant, lorsque nous ne Le connaissions pas encore, mais qui deviennent de plus en plus inutiles. Parce que le Seigneur est “tout” en vérité. Mais il faut le découvrir, l’expérimenter. Il faut que notre mentalité change (Rom. 12/1).
      Dieu bénira toutes les prières qui vont dans ce sens, et les cœurs qui le cherchent.

  • Article hyper intéressant en général, mais vous êtes tombé dans le piège de condamner toute l’Eglise catholique de laquelle votre fondateur a reçu la Foi et dans laquelle il a été baptisé!
    je partage sans réserve vos convictions autour de la musique, de la louange et de l’adoration! Pour ce qui est de la Foi, sans doute elle la porte et le chemin du salut. Mais dites moi est-ce que les impudiques, les idolâtres, les adultères, les efféminés, les infâmes, les voleurs, les cupides, les ivrognes, les outrageux, les ravisseurs, hériteront le royaume de Dieu?
    Si oui Saint Paul sera menteur car il s’adressait à des fidèles de l’église corinthienne! Si non cela veut dire que la Foi ne suffit pas. A la Foi il faut ajouter les bonnes œuvres!
    Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.(Saint Jacques)!
    Cordialement!

    • Bonjour
      Je n’ai pas compris de qui vous parlez lorsque vous dites « de laquelle votre fondateur a reçu la foi et dans laquelle il a été baptisé » … pouvez-vous préciser votre pensée ?
      Sinon, vous avez effectivement raison de préciser que la foi doit être suivie d’une mise en application, sinon elle est morte. C’est justement ce que dit Paul aux Corinthiens, dans le passage que vous citez. Un peu plus loin il leur dit : «Et c’est là ce que vous ÉTIEZ, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu» (1 cor. 6/11).
      Ce qui prouve au passage que l’on peut être délivré de toutes ces choses…
      Merci pour votre intervention/JP

  • Je voulait dire que tous les réformateurs, tous sont nés dans l’Eglise catholique. dont Luther. S’il connaissait le christ et les évangiles ce fut grâce à cette Eglise! On a le droit aux divergences mais mentionner l’Eglise catholique comme « hérétique » n’ajoute rien de spécial à l’article!
    Et je repose la même question avec d’autre termes:
    Je suis baptisé, je suis lavé par le sang du Christ, mais dans ma vie je suis assassin, et je meurs dans le péché, est-ce que je suis sauvé comme ceux qui ont passé leur vie à servir le christ et leurs frères?
    Et si on est sauvé uniquement par la foi, quel sera le sens du jugement dernier? Dans le sermon du jugement dernier le seigneur n’a même pas cité la Foi. Il a proposé un jugement selon les œuvres! Jésus ne plaisantait pas. Il connait les mystère du royaume plus que tous les apôtres!

    En tout cas j’apprécie beaucoup votre approche de la musique chrétienne souillée par l’esprit du monde. Cette épidémie infecte la majorité des églises catholiques!

    • Il y a deux choses dans votre réflexion
      1. le qualificatif « hérétique » pour l’église catholique : de vous à moi, je suis convaincu que toute forme d’organisation (religieuse) est marquée par la corruption, dès l’instant que la responsabilité est déléguée à l’Homme. On voit assez clairement dans les Écritures que dès le début de l’église originelle — alors qu’elle n’est pas encore « catholique » — les choses deviennent rapidement difficiles et compliquées : il y a des faux docteurs, des faux prophètes, des faux frères, des faux christs (2 Cor. 11/26 – 2 Pierre 2/1). Tout ceci ne concerne bien évidemment pas le monde extérieur, mais la sphère dite chrétienne. Ajoutons à ce court argumentaire que lorsque Jésus s’adresse aux 7 églises (Apoc.3), on remarque qu’aucune d’elle n’est sans dysfonctionnements, et l’attachement aux doctrines des Nicolaïtes, de Balaam, par exemple, relevait d’une attitude hérétique.
      Aujourd’hui comme hier, l’Esprit de Vérité cherche inlassablement à attirer les enfants de Dieu plus près du Centre, pour réaliser d’abord une union personnelle avec le Sauveur et faire de Lui le Seigneur. Cette dynamique, si elle parvient à s’installer, éclaire non seulement les mensonges, mais aussi les demis-vérité, ainsi que les dogmes qui passent pour faire partie de la vie de l’Esprit alors qu’ils appartiennent à la mort religieuse.
      Ce que je veux dire, c’est que nous ne sommes pas appelés à défendre des mouvements au motif qu’ils ont été, dans le passé, méritoires; ou de défendre des religions qui sont encore en partie efficaces, ou encore que ces églises sont pleines de gens sympas. Ce serait un angle de considération de la vérité qui serait trop empreint du caractère terrestre. N’abaissons pas les exigences de la Vérité à notre niveau, mais laissons-nous au contraire emporter au sien, même s’il est inaccessible. N’ayons pas peur que la vérité en nous (voire par nous) fasse le tri entre ce qui est vrai et ce qui est faux, entre ce qui est juste et ce qui est injuste, entre ce qui est vivant et ce qui est mort. Quand bien même il faudrait nous classer nous-même dans une catégorie peu glorieuse. C’est ça, l’amour de la vérité. C’est le seul chemin. Il n’y en pas pas d’autre. Ne savez-vous pas, dit Paul aux Corinthiens (1/6:2), que nous jugerons le Monde ? Mais comment pourrons-nous juger, le moment venu, de quoi que ce soit, si nous n’avons pas appris, en nos personnes, à aimer le jugement de la vérité ? C’est seulement ceux qui APPRENNENT à séparer ce qui est précieux de ce qui est vil, qui seront comme Sa bouche (Jer. 15/19).

      2. Le Salut par les œuvres/par la foi
      Vous avez bien raison de mettre en relief l’importance de la mise en œuvre du Salut : «Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement» (Phil. 2/12). Ce n’est pas un sujet si facile à comprendre, et qui est entouré de pas mal de brouillard (ignorance et confusion) ce qui n’est pas si surprenant, étant donné les enjeux. Je suis convaincu qu’une partie des enseignements néo-testamentaires relatifs au Salut s’appliquent à une marche ici-bas : une somme de bénédictions et une mesure de vie véritable est réservée à ceux qui marcheront par la foi, qui mèneront le bon combat, qui courront en cherchant à saisir Christ (et non eux-mêmes), qui accepteront de payer le prix de l’évangile, de souffrir avec Christ, etc.
      A contrario, ces bénédictions que Dieu tient en réserve pour ceux qui Le cherchent (la Vie véritable, le réveil), seront perdues si le chemin de la facilité, le chemin large, est préféré au chemin étroit. C’est « un » salut qui sera perdu. Les âmes qui emprunteront le chemin large ne seront pas sans expériences, sans une forme de communion et sans l’amour de Dieu. Mais la dynamique du Salut manquera. Les œuvres de l’Esprit manqueront. Le Réveil manquera.
      Ce que je viens de dire ne remet pas obligatoirement en question le Salut éternel de ces gens. Le Seigneur a compassion des cœurs qui s’égarent, qui se trompent ou qui sont trompés. Il laisse 99 brebis pour aller chercher une seule égarée. Il sera le seul Juge à la fin, et nous pouvons être certains qu’il jugera avec équité.
      Comme vous, je crois que beaucoup sont abusés par une conception du salut qui est très light, incomplète, et dans laquelle on constate hélas une déficience de crainte de l’Eternel.

    • Je m’étonne bien au 21e S que quelqu’un affirme à haute voix que » l’église catholique n’est pas hérétique »
      1 – c’est un païen qui crée cette église ( Constantin)
      2- elle dilue l’Évangile ( les statuts, les images, prêtres appelés  »pères » médiation de la prière par Marie; vous pouvez vous-mêmes compléter la liste) Or la bible dit quiconque va plus loin que ce qui est écrit n’est pas de Dieu. Je suis vraiment désolé pour votre état fanatique. La bible est claire : on est sauvé par la grâce au moyen de la foi sans les oeuvres de la loi.

  • Bonjour,
    je voudrais votre avis à propos du « Rap Chretien ».
    Personnellement, je faisais parti d’un groupe de Rap avant de donner ma vie à Christ.
    J’ai depuis écrit des textes que j’ai eu l’occasion d’interpréter devant des frères et soeurs.
    Certains me dise que j’ai « un don » et que ce que j’écrit peut être édifiant pour les frères et soeurs et que cela peut être un bon moyen d’évangélisation.
    Je partage ce point de vue,
    cependant j’ai lu certains messages ou des personnes disaient que c’entait des styles de musique qui déplaisent à Dieu…
    Y à il des styles de musiques qui Lui déplaisent réellement ? Au quel cas j’abandonnerai l’ écriture de ses textes plutôt que de lui déplaire mais il me semble que c’est plutôt l’usage que l’on en fait et le contenu des texte qui puisse déplaire au Seigneur…
    Quel est votre avis svp ?
    Merci.

  • moi j pens k god aime tous genr d music lessentiel est k sn nom sw preche et annoncé ds ts l mnde entier..jai ue kestion cmt savwr si le sgr n vs a pa encr trner l dos?

    • Merci Dorcas pour cette savoureuse contribution à l’édification. C’est la première fois que quelqu’un ose le parler en langues dans les commentaires. Bravo. Fraternellement. JP

      • C’est très condescendant comme réponse je trouve… Pas vraiment édifiante et reflète assez peu l’amour fraternel pour quelqu’un qui pourrait venir d’un milieu moins alphabétisé… enfin bref.

    • Dorcas, sachez que Dieu n’abandonne jamais. Tourner le dos ou abandonner suppose que Dieu n’a pas suffisamment de force ou de puissance pour vous sauver, ou alors que Dieu ne voudrait plus poursuivre son projet de salut qu’il a former à votre égard. Sachez le bien, Dieu ne renoncera jamais à vous chercher et vous trouver, pour vous sauver.
      En général, c’est nous qui avons souvent tendance à fuir loin de Dieu chacun de nous pour nos raisons personnelles. Et dès lors, Dieu qui s’est révélé dans le Fils, notre Seigneur Jésus Christ, comme un père, le père céleste, qui plus est le bon Père, nous attend patiemment, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous se repentent et arrive à la connaissance de la vérité, celle qui rend libre.
      Il a dit dans sa parole en Esaïe 54:10 <>
      Il dit encore dans Romains 8:32 <>
      Enfin dans Romains 8:38 et 39 nous lisons ceci : <>
      L’assurance que Dieu ne nous a pas tourner le dos réside dans Sa parole, car il n’est pas un homme pour mentir ni le fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il dit, il est aussi capable de le réaliser. Tout ce qu’il nous demande, c’est de croire et obéir.
      Courez donc à lui. Car il vous attend depuis longtemps. Il attend que vous rentriez à la maison, pour vous accueillir les bras grand ouverts, sans le moindre reproche. Il est le bon Père qui aime ses enfants et ne les rejette pas. Courez dans ses bras d’amour et il va vous restaurer entièrement. Il essuiera vos larmes et pansera vos blessures. Il vous donnera des vêtements propres, des vêtements de justice et il vous fera asseoir sur le trône en toute autorité. N’est ce pas merveilleux ?
      N’attendez plus, courez à lui, dès aujourd’hui.

      • Bonjour Félix, merci pour le commentaire. J’attire juste votre attention sur le fait que vous répondez à « Dorcas » dont le message date du … 20 mars 2016. Je serai assez étonné qu’elle soit restée branchée sur l’article, mais sait-on jamais ! Bénédictions. JP

  • Bonsoir,

    En ce moment je suis en très grande réflexion sur le sujet de la place de la musique dans l’Eglise et votre commentaire a confirmé ce que je savais déjà mais que je ne voulais pas m’avouer.
    Je me rend compte avec tous les nouveaux groupes d’adoration qui sortent qu’il y a beaucoup de chants beaux à première vue mais qui semblent quand on y réfléchi bien pauvres de sens. Je cherchais des chants de repentance, d’évangélisation et les seuls que j’ai trouvé ne datent pas d’aujourd’hui.

    Le problème c’est qu’à la base j’écoute constamment de la musique et que j’en suis à un point où je ne sais plus quoi écouter.

    En tout cas merci pour ce commentaire, très édifiant !

    • Bonjour Emma
      Merci pour l’intervention, c’est toujours bien d’avoir du retour !
      Je crois que je l’ai déjà dit, mais le sujet de la musique chrétienne est un vrai sujet ! Certains voudraient marginaliser ceux qui osent émettre des bémols spirituels:), au motif qu’ils ne sont que des légalistes, ou des vieux réacs. Mais en réalité, c’est tout à fait possible d’aimer la musique et cependant avoir une opinion spirituelle et ne pas se laisser endormir par les sirènes qui nous font croire que parce qu’on parle de Jésus par-ci, par-là, alors c’est de l’adoration.

      Si le Saint-Esprit entre dans une maison, elle ne sera plus jamais la même. Je me méfie des gens qui ne changent pas, mais qui se contentent de christianiser leurs passions. Ça ne signifie pas que Dieu cherche à uniformiser une culture chrétienne. Mais il cherche à entraîner chaque personne dans ce qu’il appelle, lui, la sainteté : ce n’est pas quelque chose en moins, c’est quelque chose en plus.

      Dieu aime ses enfants et il leur parle avec une parole vivante, mais il se plaint que les gens ne l’écoutent pas. Souvent il dit « que celui qui a des oreilles entende ». Alors voilà, les oreilles sont tellement importantes que ce n’est pas étonnant que le monde y déverse tant et tant, jusqu’à saturation, tout un tas de choses qui, en elles-mêmes, ne sont pas intrinsèquement mauvaises. C’est juste qu’elles remplissent un espace énorme. Or Dieu a besoin du vide, parce qu’il est le seul à pouvoir le remplir avec la vie véritable. Finalement, toutes ces choses nous permettent de passer un temps plus sympa,pendant lequel on ne se pose pas de question, puisque ce qu’on vit est très intense.
      Ce que je dis ne concerne pas que le son : on vit aussi avec un déferlement d’images, de films, de choses lire et à regarder incessantes … et tout le monde est fasciné, capté par les écrans qui sont pleins d’une vie intense, par procuration.
      Les chrétiens rétrogrades qui défendent leur sacro-sainte liberté ont raison de dire que ces choses ne sont pas mauvaises en elles-même, et qu’il ne faut pas les diaboliser. Mais c’est l’espace qu’elles occupent, les addictions qu’elles procurent, et l’impossibilité dans laquelle elles nous placent, de savoir prendre le temps d’écouter Dieu, et de le suivre…
      Ton questionnement actuel va produire un fruit, j’en suis sûr !
      bénédictions/JP

  • bonsoir. la louange est une forme de prière puissante l’ancien testament en parle longuement . les psaumes étaient chantés et les effets de celle-ci glorifiaient le seigneur par des guérisons des délivrances etc…..Le problème qui se pose aujourd’hui est la façon de pratiquer la louange . sans généraliser bien sûr , je constate contrairement aux écritures néo-testamentaire que la louange avec ses concerts, ses répétitions, et la place qu’elle prend au sein de beaucoup d’assemblée est contraire à ce que nous lisons dans le nouveau testament. Je ne vois aucun groupe de louange , mais par contre il est dit: lorsque vous assemblez les uns ou les autres ont-ils un cantique(1corinthiens14v26)
    Les directives données par jésus ne mentionnent nulle part cela. J’insiste sur le fait que je crois au dons , mais la manière de les utiliser n’est pas biblique. soyez bénis.

  • Bonjour. Je vous remercie beaucoup pour votre article dont le contenu est très utile pour l’orientation et la gestion de ma carrière musicale. Je viens d’enregistrer ma première oeuvre avec mes propres compositions. Je me suis donnée au Seigneur en 1981 et j’ai un don naturel de chanteuse à voix. J’avais fait le voeux de me consacrer entièrement à la musique d’adoration à partir de mes 50 ans. En vous lisant, je suis rassurée quand au contenu des textes que j’ai écrits et aussi de l’esprit dans lequel je l’ai fait. Maintenant, je veux savoir comment faire la promotion de ma cassette et affronter les différentes épreuves dans cette vie que je souhaite consacrée entièrement à la gloire de Dieu. Où trouver des communautés religieuses intéressées par une musique d’adoration telle que vous décrivez? Comment faire connaitre ma musique sans utiliser les stratégies et outils de marketing mondains? Merci d’avance pour vos conseils.

    • Bonjour Nestorine, merci pour votre commentaire.
      Nous sommes assurés d’une chose, c’est que le Seigneur Jésus-Christ est le rémunérateur de ceux qui le cherchent, et a fortiori qui veulent Le servir. Il désire conduire personnellement chacun de Ses enfants, c’est la raison pour laquelle Il a répandu Son Esprit sur toute chair qui se repent et qui Le reconnaît comme Seigneur de tout. Il vous appartient donc de recevoir la direction de votre vie du Seigneur Lui-même : la foi vient de ce qu’on entend de la parole de Dieu … qui nous est dite personnellement, et que nous suivons avec confiance.
      Ne remettez votre sort qu’entre Ses mains, pour savoir que faire et où aller. Soyez bénie. JP

  • Sincèrement, je trouve vraiment très interessante cette réflexion sur la musique chrétienne toutefois j’émets bcp de réserve et je me pose bcp de question…
    1) Selon vous quelle est le type de musique censé plaire au seigneur?
    A mon humble avis aucune car aux yeux de Dieu , tous les styles musicaux sont bons au même titre qu’il y a des milliers de variétés de fleurs ou de fruits il y a autant de variétés de styles musicaux.
    -La musique chrétienne c’est inspirer de la musique dites paillarde depuis tout temps (inspiration mésopotamienne, le « gospel » typiquement inspirer des chant des esclaves noirs (souvent chants de rébellion et de revendication) pas mal de nos hymnes de croix et de repentance sont inspirer par ces chants.
    -La Bible ne condamne aucun style de musique et ne considère aucun instrument comme impie. Elle mentionne un grand nombre de différents instruments à cordes et à vent. Si elle ne mentionne pas directement la batterie, elle mentionne d’autres percussions (Psaumesss 68.26, Esdras 3.10). Pratiquement tous les styles musicaux modernes sont des variations et/ou des combinaisons de ces types d’instruments, avec des rythmes différents ou avec plus ou moins d’intensité. Il n’y a aucune raison biblique de considérer un style de musique particulier comme impie ou contraire à la volonté de Dieu. Aucun style de musique n’est intrinsèquement mauvais. Ce sont les paroles qui déterminent si une chanson est « acceptable » pour un chrétien. Si une chanson vous entraîne à penser ou à faire quelque chose qui ne glorifie pas Dieu, elle devra être évitée. Bien que Philippiens 4.8 ne parle pas spécifiquement de musique, ce verset est un excellent guide pour juger des paroles mises en musique : « Enfin, frères et sœurs, portez vos pensées sur tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est digne d’être aimé, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est synonyme de qualité morale et ce qui est digne de louange. » Si nous sommes encouragés à penser à de telles choses, ce sont certainement les choses que nous devons laisser imprégner notre esprit par la musique et ses paroles.
    2) Finalement pour moi, ce qui compte c’est de l’adorer en Esprit et en vérité(jean 4:23) …les pharisiens aussi louaient le seigneur avec un style de music pouvant être juger comme agréable au Seigneur( pas de métal, ni des instruments pouvant être considérer comme violents) mais ils étaient complètement hypocrite dans leurs coeurs, je pense que Dieu prête plus attention à la sincérité de ce qui est dits qu’à la forme.
    3) Il est vrai qu’il y’a bcp de dérive dans nos communauté dites chrétiennes et je dénonce fermement tous ces évangiles qui ne parlent plus de la soif du Seigneur et ni de la croix (et touts ce que cela implique) mais ne parle que de prospérité et de réussite personnelles.

    Mais comment pouvez vous juger ou jauger l’efficacité ou le « niveau/profondeur » de foi ou de relation d’une personnes avec le Seigneur?
    Pas mal d’anciens pêcheurs tatoués ce sentent complètement juger par nos soit disant frères en Christ même après leurs conversions et leurs volontés de demeurer dans la sainteté…mais certains n’écouteront jamais leurs adorations car ils penseront que ce sont des gens du monde alors que leurs vies peut être bien plus « sainte » que la leurs

    Ce qui me gêne avec ce genre de « débat » c’est cette évangélisation de culpabilisation et de jugement sur la forme des gens qui est tout aussi nuisible que l’évangélisation de bénédiction et de la grâce « peut importe comment tu es et comment tu vies ta vie ».
    Je pense que ce qu’il faut c’est que nous retournions dans le modele et les enseignements du Christ (et seulement elle) car c’est le seul chemin qui ne mènent pas à la division et qui ne permet pas à l’homme de se prendre pour Dieu.
    car l’adoration d’une personne est personnelle et seul Dieu peut juger de l’agréé ou pas…

    • Bonjour Hadassa

      Vous avez raison de dire que personne ne peut dire à la place de Dieu ce qui est saint ou ce qui ne l’est pas. Mais il a donné des indications qui évoquent pour la plupart les notions de pureté, de vérité, de sainteté, et de glorification de Dieu. Pour ceux et celles qui sont remplis de l’Esprit, nous ne nous faisons pas de soucis, ils sauront rendre témoignage, musicalement ou pas, selon la manière dont Dieu les conduira.
      Et s’il arrive, par extraordinaire, que l’un de ces disciples de Christ soit tenté par une adaptation d’une louange (tout à fait orthodoxe) sur un air de musique qui soit reconnu comme un style habituellement dédié par exemple à du hard rock, ou punk, ou encore death-metal, je suis également tranquille pour lui. Je suis certain que le Saint-Esprit ne l’y encouragera pas. Parce que dans ce monde, il y a des choses qui sont identifiées comme bonnes ou mauvaises, véhiculant le bien ou le mal, appartenant au monde de la pureté ou de l’impureté. Vous dites que “tous les styles de musique sont bons” : je pense vraiment que vous n’avez pas creusé votre sujet, et que vous ne connaissez pas (par exemple) la densité de suicidaires qu’on retrouve dans certains styles de musique.

      Mais le vrai problème est ailleurs :
      Paul dit aux Corinthiens « C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai JAMAIS de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère » (1 Cor. 8/13). Cela signifie que si un chrétien pense pouvoir manger des “viandes qui sont sacrifiées aux idoles”, il devra néanmoins s’en abstenir par amour pour son frère. Vous dites “On peut tout faire, on peut manger n’importe quelle “viande” (louer sur n’importe quelle musique), toutes choses sont égales pour Dieu”. Ce n’est pas ce que j’entends dans la Bible: « Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles » (v. 9).

      Ma pensée, c’est que les chrétiens sont de gens dont le témoignage personnel (et les œuvres) attirent le monde à en sortir, pour les rejoindre dans le royaume de Dieu. Il y a un contraste. Le royaume de Dieu, c’est l’endroit où on ne peut pas entrer si notre justice ne surpasse pas celle des pharisiens.
      De la même manière que Dieu nous a fait passer de la mort à la vie, ainsi également il veut faire passer encore d’autres personnes de la mort à la vie. Il y a un contraste entre les 2. Leur faire vivre une conversion, une repentance, un changement de mentalité et de direction. Lorsque je me suis converti, j’ai changé de lectures, j’ai changé de culture, et j’ai changé de musiques. J’ai même changé de fréquentations. Je ne voulais plus rien qui provienne du monde. Les choses anciennes étaient passées, et Dieu me menait sur un chemin nouveau. Dieu écrit une nouvelle partition, il n’a pas besoin de l’ancienne. Et donc pas besoin de recycler des styles portant des marques qui ne sont pas les siennes.
      Fraternellement/JP

  • — Bonjour.
    — Très intéressant ce que tu exposes, Jérôme ! En effet, nous adorons un Dieu Saint, même TROIS FOIS SAINT et le musicien chrétien est amené à faire attention à ces choses !
    — De plus, je constate avec tristesse que les “chrétiens” d’aujourd’hui ne veulent pas reconnaître que Dieu est un Dieu SÉRIEUX et qui met en pratique ce qu’Il dit, surtout quand Il juge !
    — Je suis moi-même musicien et je programme des styles pour mon synthé en fonction de ce que Dieu EST et non en fonction de mes émotions du moment. Mais quand je plais à Dieu dans le domaine de ce que je joue, je le sais sûrement ! Je ne joue qu’en Sa Présence et non devant les autres car ce n’est pas mon public : c’est Dieu mon Public !
    — Quand je recherche sur Internet des chants chrétiens pour les mettre sur ma carte-mémoire pour les écouter dans ma voiture, je suis vraiment attristé par la pauvreté spirituelle des styles employés. Les “rocks chrétiens” me font fuir en courant et dès que je tombe sur l’un d’eux, je coupe aussitôt. Mes seules musiques viennent du site anglophone “Higherpraise”, des fichers MIDI que j’ai converti en mp3 avec des logiciels sous Linux. J’ai aussi les 29 musiques d’Yvon Gendron que j’écoute avec grand plaisir, mais sans excès.
    — De toutes manières, je ne mets “même pas un ongle” dans les “églises” actuelles car leurs prêches sont creuses et le Rock chrétien y tient une place un peu trop prépondérante ! Ici (île de la Réunion, à 800 km à l’est de Madagascar), nous avons une radio chrétienne que, par dérision, j’appelle “Radio-mort” tellement c’est toujours les mêmes qui prêchent et ils mêlent même des musiques du monde avec des chants “chrétiens” ! Et ils osent appeler ça “Radio-Vie” !?… De toutes façons, je ne l’écoute même plus !
    — Curieusement, même quand je ne connaissais pas Dieu, je n’ai jamais été attiré par les “brailleries” d’un Johnny Hallyday ou les “miaulements” de certains chanteurs du monde : certaines chansons sont si pauvres…
    — Coridalement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ !

  • Bonsoir frère,
    Merci pour ce partage et cet étude. Inspiré de Dieu par son Saint Esprit.
    Que Dieu te fortifie et te bénisse.
    Je souhaiterai partager ensemble si possible sur la louange.
    Soit béni au Nom de notre Seigneur Jésus Christ.

  • Bonsoir Jérôme,

    Merci pour cette étude sur la musique. Je me permets de vous faire part de mon témoignage.
    Je suis musicien, passionné par le jazz, mais j’ai toujours fait la distinction entre la musique profane (vie culturelle) et la musique sacrée (vie spirituelle). Je ne pense pas que le style de musique pratiqué soit en cause. Ce qui compte c’est l’état d’esprit et l’inspiration.
    Cependant, quand j’ai besoin d’élever mon âme pour louer mon Dieu, mon Sauveur, ou quand je suis dans la lutte spirituelle, ce sont les chants de réveil de ma jeunesse qui, spontanément, montent de mon cœur et de ma mémoire.
    Il est vrai que je suis maintenant un « vieux » chrétien… J’ai accepté Christ comme Sauveur et maître, il y a plus de 50 ans et j’appartiens à la quatrième génération de chrétiens nés de nouveau dans ma famille.
    Ce qui me paraît le plus important, ce sont les paroles des chants, l’inspiration, et les circonstances au cours desquelles le chant a été composé (cf. The story behind The hymns sur YouTube).
    Maintenant, il faut être clair : la musique gospel and worship est devenue un business lucratif. Il suffit de regarder ce que sont devenus les Dove awards, qui n’ont plus rien à envier aux Grammy awards, sur le plan des mondanités (red carpet) et du spectacle. En même temps, là plupart des églises sont aussi devenus des organisations où l’économique le dispute au spirituel. Cela a même inspiré une série télévisée sur Netflix : Greenlealf, qui raconte l’histoire d’une famille de pasteurs qui dirige une megachurch. Et c’est pas joli-joli. Je vais fréquemment aux USA, et je peux attester que ce phénomène, qui pour moi s’apparente à l’apostasie, touche beaucoup d’églises, les grandes comme les plus petites. Il est regrettable, qu’en matière de spiritualité, on parle de « part de marché ».
    Les cultes sont devenus des spectacles. D’ailleurs les lieux de culte ne sont plus des églises ou des temples, mais des auditoriums. C’est parlant, non? Le point culminant du service, c’est le moment de l’offrande !
    Enfin, juste une petite réflexion : croyez-vous honnêtement que la musique chrétienne contemporaine serai de nature à nous soutenir si la persécutions s’abattait sur nous à cause de notre foi ?
    Il est vrai que l’apostasie est pour l’Eglise un danger beaucoup plus grand que la persécution et, dans ces conditions, Satan n’a pas besoin d’envoyer ses démons pour s’opposer à l’Evangile de Jésus-Christ.

    Fraternellement, soyez béni,

    Papysaxo

    • Bonjour Papysaxo
      Merci pour ce témoignage qui apporte un éclairage de l’intérieur, c’est une contribution vraiment positive au sujet de la musique chrétienne contemporaine. Beaucoup de personnes se posent des questions, et les témoignages sont importants.

      Vous posez la question de la valeur spirituelle de la musique contemporaine chrétienne dans le cadre d’une persécution :
      Dans Actes 16, Paul et Silas chantaient les louanges de Dieu, emprisonnés pour avoir annoncé l’évangile. On ne sait pas exactement ce qu’ils chantaient. Probablement les mêmes hymnes que Jésus lui-même a chantés (Mat. 26/30), c’est-à-dire des psaumes, dont l’inspiration est reconnue et qui n’ont certainement pas été écrits pour des raison mercantiles, ou pour ajouter un titre sur un album. Mais ce qui est important, c’est surtout que ces hommes étaient capables de chanter les louanges de Dieu alors qu’ils venaient d’être battus, et qu’ils ne savaient pas combien de temps ils allaient passer dans cette prison… Ce qui est important est peut-être moins ce qu’ils chantaient, que cette capacité de chanter, de se réjouir, dans une telle circonstance.

      Il y a différentes sortes de persécutions, et celle de Paul et Silas contient quelque chose d’unique, une joie intérieure qu’aucun coup, aucune meurtrissure, aucune menace, ne peut éteindre. C’est une promesse de Jésus à ses témoins, ses « martus ». Quelque chose qu’il a lui-même vécu (Heb. 12/2). Leur persécution n’est pas subie, mais supportée, ce qui est différent. Supportée parce que choisie.
      On peut penser que dans le cadre d’une autre sorte de persécution, par exemple destinée à épurer la foi des tièdes, cette joie particulière est absente, ce qui est normal. La persécution est alors subie, par des croyants qui sont par nature davantage en recherche d’un bonheur terrestre, d’un christianisme pour améliorer leur existence. Ceux-là font tout pour éviter la croix, alors que les premiers l’ont embrassée.
      Fraternellement/JP

    • Merci Bruno pour ce témoignage courageux, et édifiant. Le Seigneur conduit ses enfants! Il faut parfois du temps, et on emprunte malheureusement des chemins détournés, et on perd beaucoup de temps. Mais tout dirige sur Lui, Il est le centre et Il est le but. Il est le commencement et la fin, l’alpha et l’omega. Il nous fait sortir de tout pour nous libérer : péché, mensonge, corruption, culture, religion, erreur … Parce qu’il veut que nous soyons libres et heureux. À lui seul le mérite, la gloire et l’honneur !

  • Je crois que l’on a de la discrimination. Nous avons un monde de requin dans le showbiz, musique du monde et c’est pareil dans nos milieux évangélique. Quand on participe au culte, l’avant message, c’est devenu des concerts.

    Moi je lis ce que dit Paul dans 1 Corinthiens 14:26 « Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. » De nos jours, ce n’est plus possible quand nous sommes assemblées d’exprimé si moi simple croyant sur ma chaise à un cantique à exprimé a Dieu. Nous devons revenir a ces valeurs de l’église primitive.
    Si je ne peu exprimé le cantique que j’ai à coeur et que ce n’est que dédié qu’a l’élite des chantres sur le devant de la scène, c’est de la discrimination. Paul invite tous a être des participants.

    En tant que responsable d’un groupe de maison et musicien, nous avons décidé que ceux qui ont envie d’exprimé et proposé un cantique, il le ferons. Il y a aura moins d’émotions c’est sur, mais je crois que seule la Parole de Dieu doit agir sur nos émotions et nous toucher principalement.

  • Bonjour,

    Voici mon bref témoignage en tant qu’ex producteur/manager d’un artiste de rap chrétien :
    Je m’appelle Bruno D. (29 ans) et je suis né dans une famille chrétienne évangélique. Par notre situation (Quartier sensible de Seine Saint Denis), j’ai toujours été attiré par le Rap pour son message fort et ses mélodies envoûtantes. Même si ce type de musique n’était pas beaucoup écouté autour de moi, j’aimais bouger ma tête dés que le rythme atteignait mes oreilles.
    Etant très impliqué dans l’église locale, notamment dans la jeunesse, je me cherchais en tant qu’adolescent à plaire à Jésus dans tous les domaines de ma vie sans toutefois le chercher constamment. Ecoutant beaucoup de musiques Hip-Hop du monde (Eminem, Busta Rhymes, Booba etc…), mon père m’a fait écouter en 2005 un rappeur chrétien américain encore méconnu en France : Lecrae. De par sa musique proclamant l’Evangile (« Jesus Musik »), de son clip très évocateur (il parcourait les rues avec ses amis en annonçant la Bonne nouvelle) et de la qualité de son rap, j’ai été séduit par ce moyen de communiquer l’évangile et d’avoir enfin une musique chrétienne de qualité à mettre dans mon mp3.
    Depuis ce jour, je n’ai cessé d’acheter tous les albums de l’artiste ainsi que ceux de tous les autres chanteurs connus là-bas (Trip Lee, KJ-52, Tedashii, Andy Mineo, Flame…etc) tout en supprimant toutes les musiques païennes. J’ai même cherché des artistes en France. Le retard en termes de production était évident mais j’avais trouvé mon compte car ce qui comptait était les Paroles pour moi (Prédicateurs du ghetto, Leader Vocal, Meshak…). J’étais vraiment content de pouvoir me balader et écouter des musiques qui m’édifient dans les paroles et me donnent des émotions que je voulais retrouver dans le rap. J’avais l’impression de faire partie des précurseurs en France car les églises ne laissaient pas facilement ouvrir leurs portes à ces genres de musique. On retrouvait plutôt la musique Gospel traditionnelle par des groupes ou bien des artistes. Puis, j’ai ouvert un blog, une page Facebook etc. faisant la promotion du Rap Chrétien. Je voulais que ceux qui étaient comme moi à écouter les musiques païennes puissent connaitre une musique « sanctifiée ». Et beaucoup autour de moi ont arrêté d’écouter du rap pour se tourner vers une musique qui honore Dieu, du moins dans les paroles.

    C’est alors qu’en 2008, j’ai fait parti de l’organisation d’un grand événement gospel rassemblant une vingtaine d’artistes de tout bord (Gospel traditionnel, RNB, Rap…) au Pavillon Baltard en banlieue parisienne ! Plus de 1000 personnes rassemblées à danser pour Jésus au rythme des différents chanteurs plus ou moins connus. Cela m’a touché et j’ai voulu contribuer à l’œuvre de Dieu à travers la musique. De plus, de nombreux artistes défilaient dans mon église et j’étais content de pouvoir partager leur vision d’évangéliser les nations durant des moments de partage. Pour moi, c’était cela prêcher l’Evangile !
    C’est ainsi que j’ai commencé à chercher par moi-même un artiste non loin de chez moi que je pourrais aider et prier pour lui. J’avais toujours en moi-même ce verset à appliquer : « Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. » 1 Corinthiens 12 v 12-13
    Il me fallait donc trouver ma place dans le corps du Christ et faire avancer le Royaume coûte que coûte. Après plusieurs semaines de recherche, je suis tombé sur le blog d’un artiste de rap dans la veine de ce que je cherchais : DRICK-C (20 ans à l’époque).
    Sa manière forte de poser ses rimes, ses instrumentales de qualité et son approche à évangéliser les jeunes m’a clairement touché. Après un premier contact sur Facebook et une entrevue à Créteil (94) avec son cousin, lui aussi rappeur chrétien, j’ai senti qu’il fallait contribuer à son ministère en l’aidant financièrement sur son projet actuel.
    Très vite, je suis devenu producteur/manager/graphiste de ses projets. Nous avons sorti 4 projets ensemble de 2009 à 2017. Chaque projet avait pour but d’annoncer les valeurs chrétiennes et d’apporter une qualité de musique indispensable pour se démarquer des autres. Jamais le but n’a été de se faire de l’argent ou bien une quelconque gloire mondaine. Je savais que si cela devenait du business, je quitterais sur le champ afin de rester sur position de disciple et non d’entrepreneur pour servir Mamon.
    Aux premiers concerts, des questions sont venus dans ma tête et cela a continué à mûrir en moi :
    Pourquoi n’y avait-il que des chrétiens aux concerts ? Pourquoi faire payer alors que c’est certain qu’aucun païen ne viendrait avec cette manière d’évangéliser ? Pourquoi l’artiste est mis en avant (Nom de scène, image sur le flyer…) alors que seul le nom de Jésus doit être révéré ?

    Au fil des années, nous avons parcouru la France et la Belgique à travers des concerts ou des camps de jeunesse avec la volonté d’obéir à Dieu. Nous voulions surtout apporter le témoignage saisissant de la conversion de Cédric (son vrai prénom), de la cité à Christ, en fin de concert afin d’impacter le public et ainsi de livrer le message puissant du Salut pour quiconque. J’ai eu vraiment l’impression de servir le Jésus-Christ et de toucher les jeunes à travers des sonorités qu’ils connaissaient bien. En effet, pour moi, le rap n’était qu’un moyen d’évangéliser comme un autre et si on l’on pouvait véhiculer la Grâce à travers cette mode, le Seigneur était forcément pour. D’ailleurs, j’étais totalement à fond dans cette mission et nous avons rencontré de nombreux succès qui me faisaient penser que le Seigneur était derrière tout cela.

    Or, je sentais d’un autre coté que l’on ne mettait pas vraiment Dieu en premier : La prière n’était pas la priorité, à contrario du marketing et d’autres recherches artistiques. Et plus le temps avançait et plus je me demandais : « Suis-je dans la vérité ? ». J’ai rencontré durant ces 10 ans de nombreuses personnes opposée au rap chrétien, avec versets à l’appui, qui pensaient que cela venait de Satan (Voir les origines du Hip/hop et son but, la mise en avant de l’artiste, la violence dans l’attitude du rappeur…). Pourtant, j’ai été son 1er défenseur et j’ai de nombreuses fois recardé certains en leur rappelant qu’ils voyaient le mal partout et que notre but était sincère et que Satan ne pouvait être le créateur de la musique. Combien de fois j’ai entendu « celui-ci est un illuminati !, celui-là copie le monde » car ils voyaient un geste ou un signe qui les faisaient penser aux clips des artistes mondains. Je me disais que l’on voulait détruire la mission et que c’était plus simple de critiquer que de faire avancer le royaume de Dieu ensemble.

    Avec le temps, j’ai quand même été surpris de voir de nombreux artistes chrétiens américains ou français partir dangereusement vers toujours plus de rapprochement avec le monde (En particulier des featurings avec des païens afin de gagner des âmes). J’ai notamment vu le label de Lecrae (Reach Records), l’artiste Hip Hop chrétien le plus populaire aux USA, changer leur présentation sur leur site web en ne présentant plus du tout le nom de Christ… mais seulement de « changer la mentalité des gens face au monde ». De plus, il a signé en 2017 avec une des plus grandes maisons de disques qui gère notamment Adèle, Beyonce, Pharell Williams… Comment un chrétien peut-il faire un partenariat avec des personnes qui vont les influencer dans les ténèbres ? Christ nous demande de faire des nations des disciples…mais pas n’importe comment !
    « C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. » 2 Corinthiens 6v17. C’est un exemple parmi tant d’autres, mais comment les défenseurs de la Parole peuvent-ils être si négligeants ? Face à un Dieu Saint et Tout Puissant, est-ce cela notre offrande ? Nous ne devons pas jouer avec la sainteté qu’exige le Seigneur :
    « Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Eternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Eternel, et les consuma : ils moururent devant l’Eternel. » Lévitique 10v1-2

    Notre dernier projet avec Drick-c (commencé en 2016) nous a amenés à passer beaucoup plus de temps dans des réunions de prières ou seule la place première était d’adorer Jésus et prier pour qu’il se révèle davantage à nos cœurs. On sentait avec Cédric qu’il se passait quelque chose dans L’Esprit mais on était loin de se douter de ce qui allait arriver. C’est par ces temps passés dans la méditation et la prière que le Saint Esprit a commencé à me secouer :
    « Pourquoi vends t’on la musique chrétienne alors Jésus nous a tout donné gratuitement ? »
    « Pourquoi nous, chrétiens, sommes complètement influencés par les méthodes marketing actuelles ? (Shooting photo, Clip musical, Instrumentales mondains, publicités ciblées…) »
    « Jésus est-il réellement au centre de nos ministères ou seulement juste dans la forme ? »
    « Quel a été le réel impact de nos projets au sein de la vie des personnes touchées ? »
    « Au final, n’atteignons-nous pas seulement des chrétiens en satisfaisant leur chair ? »
    « Les chrétiens sont les premiers à dire « Amen » à tout ce qui est labellisé « chrétien » sans recherche du bien ou du mal dans la Parole. Pourquoi ? »

    De plus, ma femme, qui m’avait aidé au départ dans cette œuvre, avait lâché tout cela en cours de route car elle sentait qu’il y avait un mélange, ce qui avait commencé à m’interpeller durant tout ce temps. J’avais même la sensation qu’elle avait raison car elle se basait sur la Parole et moi sur un mix de versets et de raisonnements humains.
    En Août 2017, j’ai senti que l’Esprit me demandait de recontacter le cousin de Drick-C à qui je n’avais pas parlé depuis 2010, année ou il avait arrêté le rap chrétien et devenu hermétique à cette forme d’évangélisation.
    Je lui ai posé cette simple question : « Mais il y a des personnes qui ont été touchés par nos musiques ! Alors pourquoi être si réfractaire ? Et ne pas vouloir accepter que c’est aussi une méthode d’évangéliser les jeunes notamment ?». Il m’a répondu que l’on a copié le monde et que l’essence même de l’Evangile s’est évaporée à cause de la compromission : Reproduire une musique originaire du monde, mettre en avant un artiste alors que seul Dieu doit être mis en premier, faire payer des concerts alors que Dieu nous a donné la vie Eternelle gratuitement… On crée ainsi un mélange qui satisfait notre chair sans vérifier vraiment dans la Parole si notre ministère est vraiment biblique.
    Et il a fini par une simple question qui a eu l’effet d’une bombe dans mon esprit :
    « SI JESUS TE DEMANDAIT DE RENONCER AU RAP OU D’AUTRES PLAISIR, AURAIS-TU DU MAL A LE FAIRE ? SI OUI, C’EST QUE TON CŒUR EST ATTACHE A CES CHOSES »
    J’ai saisi à ce moment à quel point j’ai idolâtré cette musique et mis sa place à un degré qui ne glorifiait pas du tout Jésus Christ. J’ai été comme cet homme religieux qui voulait paraitre bon et sincère, mais qui n’a pas pu renoncer à tous ses désirs et à ce qui l’attachait à ce monde. « Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens. » Matthieu 19v21-22.

    Arrêter d’écouter ce genre musical a été difficile pour moi car cela faisait plus de 20 ans que j’étais attaché à ce boulet spirituel et mon aveuglement m’empêchait d’expérimenter la vraie liberté en Christ.
    Je peux même rajouter de nombreuses choses néfastes faites durant les dix années de « ministère » : La première chose est la pornographie et la masturbation sans jamais trouver de solution durable à mon mal. Oui la grâce me permettait le pardon de mes péchés mais mes fautes répétées m’enfonçaient dans la mauvaise compréhension de ce qu’était la sainteté de Dieu. En effet, je ne savais pas du tout les tenants et les aboutissants du combat spirituel et comment Satan œuvrait dans ma chair et notamment à travers la musique. L’influence de la musique joue un rôle dans ta vie. Si tu écoutes un artiste aux paroles violentes et dégradantes, ne sois pas étonné que ces choses se reflètent dans ta vie ou tes pensées.
    En effet, je ne pense pas que cela vous étonne de savoir que j’ai toujours continué à écouter la musique du monde à côté et j’ai même été expert dans l’écoute des toutes dernières tendances hip-hop du moment en France et aux USA. Tous les artistes chrétiens que j’ai côtoyé écoutaient évidemment cette musique souillée et cela les influençait grandement dans leur stratégie musicale pour « être à la page » : Si un Païen sort un nouveau style qui marche (flow, danse, instrumental…), le chrétien s’empresse et le copier et d’y mettre des paroles chrétiennes. L’Esprit n’est pas du tout au contrôle et on ne fait que toucher les gens grâce leurs désirs charnels pour justifier notre ministère.

    « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J’oublierai aussi tes enfants. » Osée 4v6
    J’ai donc voulu comprendre ce que dit réellement la Bible au sujet de notre musique et du ministère « artiste ». En cherchant avec humilité la Vérité, elle s’est peu à peu révélée à moi. J’ai été surpris de voir à quel j’avais fait fausse route. Servir le Seigneur Oui ! Mais pas n’importe comment ! C’est un Dieu jaloux !

    – Ne pas copier le monde / Faire des partenariats avec des non-chrétiens : «Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ?» 2 Corinthiens 6v14
    – Ne pas vendre, faire payer le public : « Vous l’avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement » Matthieu 10v8 ; «La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : Ôtez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore» Jean 2v13-17 ; «Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer !» Ésaïe 55v1 ; «Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?» 1 Corinthiens 4v7 ; «Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » Matthieu 6v24
    – Chercher à être un adorateur spirituel et non un chrétien charnel : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » Jean 4v23-24 ; « Vous entretenant par des Psaumes, des cantiques et des chansons spirituelles; chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur. » Ephésiens 5v19
    – Ne pas séduire l’homme par son apparence car c’est de l’idolâtrie : «Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !» Romains 1v22-25

    C’est par cette révélation de Jésus que le brisement de la chair a commencé à opérer. J’ai petit à petit pris conscience du besoin évident de me plonger davantage dans la Parole seule, pour connaitre ce que l’Eternel désire de nous. J’ai ainsi tout coupé en supprimant tout le rap et en le remplaçant par des louanges sans étiquette artistique. J’ai commencé à renoncer aux addictions (Pornographie, Jeux Vidéos…) qui m’enchainaient et ne permettait pas d’aller dans l’intimité avec le Père.
    C’est ainsi que chaque chose qui me souillait a été mis à nu dans mon Esprit et j’ai pris des décisions fortes pour obéir à Dieu afin d’avancer de gloire en gloire.

    Si tu as des difficultés à lâcher des choses que tu sais mauvaises, poses-toi la question si tu as aussi accepté Jésus comme Sauveur ! Car nos corps et notre intelligence sont à lui (1 Corinthiens 6v19) et nous devons tendre vers la perfection de Jésus. Si ce n’est pas ton cas, demande à Yeshoua de te révéler l’état de ton cœur et de renouveler toutes tes pensées afin de faire sa volonté et non la tienne !
    Dieu nous demande de renoncer à nous-mêmes et d’être un vase d’honneur, sanctifié et utile au Seigneur (2 Timothée 2v11). Ma vie de prière a été complètement chamboulée depuis ce jour où la Vérité s’est emparée de mon cœur. Jésus a coupé et anesthésié ma chair à travers son Esprit Saint qui continue à me rappeler à l’ordre.

    Je remercie Jésus-Christ pour son pardon et sa Grâce car je ne mérite pas tout cela. J’ai été aveuglé et endurci un moment. Mais le Seigneur Tout puissant m’a ramené sur la berge et m’a conduit vers les autres afin que je parle de sa bonne Nouvelle d’une manière différente et que je marche toujours plus dans la sanctification.

    « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » Hébreux 12v14
    Je prie que le Seigneur te touche comme il m’a touché. Le Seigneur souhaite davantage t’utiliser et pour cela il faut renoncer au monde, à tout ce qui vient de l’esprit de ce monde. Attache-toi à Dieu et non ton intelligence qui t’emmène vers un autre Evangile !

    « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Jean 8v32

    Si tu as un don pour louer le Seigneur, Amen ! Cherche Dieu seul, et il te révèlera comment contribuer au Royaume par tes cantiques spirituels ! Ne laisse plus jamais Satan te compromettre en voulant faire ta propre volonté. Donne gratuitement, ne te mets pas en avant sur internet, n’utilise rien que ta voix pour glorifier Dieu et de le partager aux autres ! C’est une offrande à Dieu seul. Si ce n’est pas ce que Dieu veut, ne t’inquiète pas, laisse le te guider et prends le temps de savoir sa Volonté !

    Je remercie Yahweh car tu es patient envers tes enfants, tu ne veux pas qu’aucun ne périsse. Tu m’as sauvé de l’aveuglement et tu veux désormais que j’annonce ta Parole avec Puissance et non en paroles seulement. Que nos vies le reflètent davantage et que l’on le cherche toujours plus dans l’intimité !

    A Dieu soit toute la Gloire, aux siècles des siècles. Amen.

    Bruno D.

    « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu’un entend ma voix, et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Apocalypse 3v20

  • quand je vois l’oeuvre du Saint Esprit à travers cet article et aux merveilleux témoignages, je ne peux que louer et glorifier Le Seigneur! Dieu est infiniment Bon! Soyez tous bénis dans le nom de notre Seigneur et la gloire à Lui Seul éternellement!

  • Bruno,
    Je suis très touché par la sincérité de votre témoignage. Je partage beaucoup de choses que vous avez ressenties.
    Dieu vous bénisse. Papysaxo.

  • Bonjour,

    Je suis particulièrement touchée par cet article.
    J’aime beaucoup la louange et l’adoration.
    Je compose des chansons aussi.
    Je suis tombée sur cet article alors que je cherchais des images pour alimenter ma page facebook dédiée à l’adoration à l’Eternel. Merci de me permettre de copier certaines parties pour communiquer autour du sujet.

    Par ailleurs, je suis également en train d’enregistrer certaines de mes compositions et aussi d’un frère pour les mettre sur un support cd. J’ai un peu peur vraiment en lisant tout çà. J’ai pas envie de vendre mais je me sens un peu ballotée entre 2 pensées vendre ou ne pas vendre. Parce qu’après il faut communiquer sur le produit à la radio, à la télé, sur youtube. Vos conseils seront les bienvenus.
    Lucy

    • Bonjour Lucy,
      Merci pour la réaction.Et merci pour votre demande : vous pouvez vous servir librement des éléments qui sont sur le site du Sarment. Si vous citez des portions de certains articles, veillez simplement à ce que l’utilisation ne dénature pas la pensée de l’ensemble.
      Je ne peux pas vous donner de conseil sur les choix qui sont devant vous : la brochure sur les « pièges autour de la musique chrétienne », qui date de 2006, contient déjà beaucoup de choses. C’est un plaidoyer en faveur d’une authenticité spirituelle. Si vous cherchez la volonté de Dieu, je suis convaincu que vous la trouverez et qu’il vous répondra (Math. 7/7). Il veut que ses enfants fassent des expériences, parce que c’est ce qui nous fait grandir. Y compris nos erreurs. Soyez bénie. JP

  • — Bonjour.
    — L’article de Duyts m’a confirmé dans autre chose… Puisque nous ne devons pas copier le monde, nous, musiciens chrétiens, que penser de ceux qui font protéger “leurs œuvres” par une société de contrôle des droits d’auteurs ?
    — Allons jusqu’au bout : ne confions seulement qu’à Dieu nos musiques et Il saura les protéger mieux que les organismes de défense des droits d’auteurs et même les licences Art Libre ! Un constat ?
    * Dernièrement, j’ai tapé dans un célèbre moteur de recherches le texte suivant : “Musiques chrétiennes libres de droits”… J’ai trouvé “un tas” de musiques libres de droits, mais pas une seule musique chrétienne ! C’est effarant !!!
    — Alors, je me pose la question s’ils font confiance à Dieu ou non pour qu’Il protège leurs créations musicales et m’aperçois avec tristesse que ce n’est pas du tout le cas : ils font confiance à des hommes qui leur feront “faux bond” au moment le plus critique et laissent de côté le Seigneur qui est capable de protéger leur musique mieux que tous les organismes de contrôle des droits d’auteur du monde entier !
    — La Bible en parle :
    Apocalypse 14, 2-5 : «Et j’entendis une voix venant du ciel, comme un bruit de grosses eaux et comme le bruit d’un grand tonnerre, et la voix que j’entendis était comme celle de musiciens qui jouent sur leurs harpes; et ils chantent comme un hymne nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les anciens. Et personne ne pouvait apprendre l’hymne, sinon les cent quarante-quatre mille, les rachetés de la terre qui ne se sont point souillés avec des femmes, car ils sont vierges. Ceux-ci, qui suivent l’agneau partout où il va, ceux-ci ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau; et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge; ils sont irrépréhensibles.»
    — Même les organismes de contrôle des droits d’auteurs, malgré leurs espions et leurs enregistreur mp3 ou leur carnet de sténo musicale ne pourront rien faire pour “capter” cet hymne car il ne sera chanté que par 144000 personnes et pas une de plus !
    — Alors, musiciens chrétiens, cessez de faire protéger par les hommes vos “droits d’auteur” car Un Seul est l’Auteur de vos musiques et c’est le Seigneur Lui-Même ! Ses Droits ne sont pas reconnus, c’est pourquoi Il prend des mesures drastiques pour protéger ce qu’Il inspire à Ses Enfants !
    — Allez-vous prendre Dieu au mot et Le prendre au sérieux ?
    — Cordialement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ !

    • Amen ! La plupart de toutes les louanges chrétiennes ne sont pas dirigés pour rendre gloire à Dieu à 100% malheuresement… Combien veulent ne pas se mettre en avant (Sans clip, ni image d’eux mêmemes, gratuit, totalement nspiré par le Saint Esprit…).
      Mais je sais qu’il y a un reste qui n’est pas dans le mélange et ‘invite chacun à rendre grâce à Dieu du don qu’il a et de comment il doit l’utiliser : Seul Dieu doit être adorer !

      A Lui soit la Gloire !

  • — Merci, Duyts !
    — En réponse à Lucy, sur son hésitation qui peut être légitime ou mal inspirée de ne pas vendre ou vendre ses morceaux de musique :
    „„J’ai pas envie de vendre mais je me sens un peu ballotée entre 2 pensées vendre ou ne pas vendre.““
    — Oh ! Pour ça, ne t’inquiète pas : s tu veux partager des vidéos sur Youtube, je crois que c’est totalement gratuit et ceux qui visionnent les vidéos ne paient pas davantage !
    — J’avais créé un site Internet qui se retrouve toujours sur des hébergeurs gratuits ! Je ne veux pas faire payer les visites de ce site et n’exige même aucune inscription pour le consulter, comme se pratique souvent l’inscription obligatoire à un forum rien que pour en consulter le contenu ! Le “copyright” n’est pas dans la Nature du Père qui nous donne tout gratuitement et qui S’attend à ce que nous en fassions autant !
    — Le passage de la Bible mal interprété est celui-ci :
    1 Corinthiens 9, 14 : «De même aussi le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile.»
    * Mais comment, alors qu’Il nous commande de tout donner gratuitement ?
    — Oh, c’est très simple : à Dieu appartient la Terre et tout ce qu’elle contient, n’est-ce pas !?… Donc, si c’est Lui notre “Patron”, c’est Lui qui nous emploie et qui nous paye ! Un détail souvent ignoré dans la Bible : n’a-t-Il pas pourvu au paiement des didrachmes que Jésus-Christ a donné au collecteur d’impôts pour Pierre et pour lui en faisant pêcher à Pierre le premier poisson qui viendrait ? S’Il l’a fait pour Pierre, Il pourra Le faire pour nous, ne nous inquiétons de rien, mais vraiment de rien !
    — Il y a une chose qui m’horripile dans les “églises”, c’est qu’on nous réclame toujours la dîme alors que Jésus-Christ l’a payée sur la Croix en abolissant toutes les ordonnances de la Loi de Moïse ! C’est pour ça que je ne mets même pas un orteil dans les “églises” car leurs pasteurs sont hermétiques à toute tentative de corrections ! Et comme le “pasteur” est plus important pour eux que Jésus-Christ Lui-Même………… !
    — Mon site, que vous pouvez retrouver sous mon pseudo, est celui-ci :
    htttp://anjc-rvp.yj.fr
    *** ATTENTION : “anjc” ne veut pas dire “Alliance des Nations pour Jésus-Christ”, mais “Au Nom de Jésus-Christ”, exactement le Nom que Jésus-Christ m’a permis d’utiliser et par Lequel j’interviens sur le Net auprès des chrétiens ! ***
    — Cordialement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ !

    • Bonjour Hervé P,
      Merci pour les contributions intéressantes. Je relève un point sur lequel j’aimerais amener la contradiction, dans un esprit constructif :

      Vous dites : Il y a une chose qui m’horripile dans les “églises”, c’est qu’on nous réclame toujours la dîme alors que Jésus-Christ l’a payée sur la Croix en abolissant toutes les ordonnances de la Loi de Moïse ! C’est pour ça que je ne mets même pas un orteil dans les “églises” car leurs pasteurs sont hermétiques à toute tentative de corrections ! Et comme le “pasteur” est plus important pour eux que Jésus-Christ Lui-Même………… !

      Je ne connais pas les églises dont vous parlez, ni les pasteurs «hermétiques à toute tentative de correction» mais je connais bien ce discours, en revanche, qui consiste à contester l’utilité de la dîme, (ce que j’interprète ici comme le soutien des chrétiens au fonctionnement et au développement de leur église) et sa légitimité spirituelle, comme vous le faites. C’est à mon humble avis une erreur de penser le sujet de cette manière, et une plus grande erreur encore de l’enseigner aux autres. Je vous encourage donc à y réfléchir, sur la base des nombreux exemples contenus dans le Nouveau Testament, adressés aux croyants et les exhortant à donner :

      « Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne» (Galates 6/6)

      « Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels» (1 Corinthiens 9/11)

      «Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. 18Car l’Ecriture dit: Tu n’emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire» (1 Timothée 5/17).

      Et il est intéressant de noter que ces réflexions émanent de l’apôtre Paul, qui se faisait par ailleurs une gloire de n’avoir été à charge de personne (2 Thessaloniciens 3/8, 2 Corinthiens 7/2 et 11/19, Actes 20/33).
      Ce que nous pouvons en déduire, c’est que la vérité est faite de ces deux positions qui semblent contradictoires. Et je ne m’étonne pas que les pasteurs dont vous parlez soient des gens «hermétiques à toute tentative de correction», si vous ne faites l’apologie que de la position N°2.

      Je crois que nous devons soutenir l’œuvre de Dieu, mais pas par contrainte. Ce n’est pas une question d’opinion, mais de responsabilité, de devoir et de révélation. Il faut peut-être rappeler que ce n’est pas Dieu qui a besoin qu’on lui donne (Aggée 2/8), mais que c’est nous qui avons besoin de donner. Il faut donner, en fermant les yeux et en donnant à Dieu, pas à l’église. Bien sûr je ne parle pas d’églises apostates. Mais il faut y réfléchir : si nous attendons que l’église soit parfaite, ou le pasteur parfait, pour donner, c’est que nous pensons que nous le sommes nous-même. Et quand tout sera parfait, il sera trop tard pour donner.
      Les raisons de ne pas donner sont légion (l’église n’est pas comme elle devrait être, les responsables ne sont pas ce qu’ils devraient être, etc). Alors que l’exhortation à donner est isolée.
      On ne doit pas donner selon nos critères, mais selon les critères de la Parole de Dieu. Deux exemples : 1) personne n’aurait donné quoi que ce soit pour équiper David lorsqu’il a émis le désir d’affronter Goliath. Personne ne croyait en lui, et surtout pas ses propres frères. Le roi a fini par se rendre à son insistance. 2) lorsque la Parole de Dieu demande à la femme de se soumettre à son mari, elle ne précise pas “seulement s’il marche dans la vérité et s’il est un mari parfait”.

      La destination de nos dons, dîmes, offrandes ne devrait jamais être l’église, ou le ministère, mais Dieu qui est le Seigneur de l’œuvre. Tout cela touche à des principes très importants (pour ceux qui sont en position de donner). Je pense qu’on peut dire qu’il s’agit d’une sorte d’hygiène spirituelle.
      Personnellement je suis un admirateur de Georges Muller, qui a créé des œuvres sociales et assumé des responsabilités énormes sans jamais demander un centime, mais en remettant son sort à l’Éternel. Un homme d’une trempe exceptionnelle. Mais on oublie que s’il a pu parvenir au résultat qu’on connaît, c’est parce que Dieu a pu trouver des donateurs généreux (heureusement qu’ils ne pensaient pas que c’était à Dieu de soutenir Son œuvre).
      L’erreur s’installe dans notre esprit lorsque nous pensons avoir le droit de critiquer la gestion de l’œuvre de Dieu parce que nous donnons de l’argent, ou de nous prendre pour les employeurs des pasteurs sous prétexte qu’ils perçoivent une rémunération (Romains 14/4). Fraternellement. JP

  • Une anecdote, à mon sens très révélatrice, à propos des ‘ministères’ dits de louange et des groupes musicaux qui se produisent au sein des assemblées (de Laodicée?).
    C’est ma fille chrétienne et mère de famille qui me l’a rapportée. Un jour au cours des infos/télé, il y a eu un reportage sur un groupe de musique hard rock ; Luke, son fils de 8 ans voyant et entendant ces ‘artistes’ demande candidement à sa mère:  » Maman, c’est quelle église? »
    La maman commença alors un long exercice de réflexion… qui aura des conséquences!

    • Merci Berny pour ce témoignage qui vient encore confirmer — avec quelle naïveté — la disparition des lignes entre le monde et l’église (en tous cas dans ce domaine de la louange). Et nous n’avons pas encore abordé la question de fond, qui est de savoir si c’est bien ou mal. Nous avons juste remarqué que la musique de la louange et de l’adoration est la même.
      On nous explique que la musique est un langage universel et que ce qui importe, ce sont les paroles et le message. C’est un peu comme les sentiments : s’ils sont conduits par l’homme ou s’ils sont conduits par l’Esprit, cela fera toute la différence. Sur le fond, le raisonnement est intéressant, et défendable. Mais il ne résiste pas à l’argument purement spirituel, ce que j’ai essayé de faire dans cette enquête sur les « pièges de la musique chrétienne ».
      Il y a 30 ans, quand des prophètes ou des enseignants avertissaient contre la pénétration de l’esprit du monde dans l’église, ils n’imaginaient sans doute pas que le même message serait presqu’impossible à délivrer aujourd’hui. Parce qu’irrecevable à cause du chemin parcouru.
      Et nous pouvons noter que le monde n’a pas exercé une pression négative, qui aurait suscité une levée de boucliers de la part des saints, mais il a exercé une pression positive, qui a suscité finalement des applaudissements de la part de l’église.
      Comme toutes les choses que l’ennemi propose, un avantage réel est mis en avant, qui va masquer les inconvénients, qui ont toujours un rapport avec la Vie et la Force. C’était le cas avec le fruit défendu, qui était « un plaisir pour les yeux, et désirable pour rendre intelligent ». À une autre époque, les israélites ont voulu un roi, comme les autres nations, et ils sont entrés dans un système que Dieu ne voulait pas pour eux, mais qu’il a respecté. Aujourd’hui l’église a voulu un culte qui puisse être agréé, voire loué (!), par le monde, et faire de ce moment musical un élément attirant pour les incroyants.
      Comme je l’ai déjà exprimé en d’autres circonstances (je me répète sans doute), l’église a négocié son virage culturel à cette occasion. Car je trouve qu’on invite davantage les gens à se rapprocher d’une culture chrétienne, qu’à une croix sanglante et à un changement radical de direction (metanoïa, la repentance). Et à quitter le monde, sortir du monde. Parce qu’on n’incarne plus cette séparation, puisque nous avons choisi d’incarner une culture friendly (compatible). Bien sûr, nous continuons d’annoncer le message de l’évangile, mais (et c’est là le piège de la séduction) sous ses angles les plus acceptables. Car nous ne pouvons pas en même temps avoir l’amitié du monde, et l’amitié de l’Esprit.

  • BONTE DIVINE UNE COLERE ME VIENT …… QUE DEFENDEZ-VOUS AU JUSTE ?….J’AI TELLEMENT SOUFFERT DE VOIR LES GRENOUILLES DE BENITIERS SE BATTRE POUR LEURS IDEES PERSONNELLES DE VOIR LA FOI MAIS NE S’OCCUPER EN RIEN DE PENSER QUE FERAIT JESUS A LEUR PLACE ?…. EH BIEN IL PERDRAIT PAS SON TEMPS A TEGIVERSER SUR DES QUESTIONS THEOLOGIQUES…… IL Y A BEAUCOUP A FAIRE …… LE TEMPS EST COURT……QUAND VOUS FAITES CA CES CRITIQUES VOUS JETEZ LE DOUTE DANS LES ESPRITS ALORS QUE SI VOUS NE PARLEZ QUE DU SALUT EN JESUS ALORS VOUS TROUVEZ VOTRE FORCE EN LUI ET NON DANS UNE RELIGION LAISSEZ LES GENS CHOISIR LEURS MOYENS D’EXPRESSION C’EST CA LA LIBERTE DE CROIRE ET PENSER……LES JEUNESONT BESOIN DE SAUTER LES VIEUX DE S’APAISER ET S’INTROVERTIR IL Y A UN TEMPS POUR TOUT……

    • Bonjour Olga,
      Je publie votre premier commentaire (mais pas le second) pour illustrer ce qu’il ne faut pas faire : vous venez déverser votre colère sans frein, et sans arguments, nous criant dans les oreilles (en mode capitales) pour critiquer nos critiques. Votre filtre émotionnel est saturé, il faut le nettoyer. Essayez de développer un peu votre pensée, en essayant d’apporter une contradiction spirituelle sur le fond, plutôt que de vous faire plaisir en vous soulageant à bon compte. J’échangerai volontiers avec vous si vous vous inscrivez dans un mode d’échange pour parler de la vérité, si ça vous intéresse. Nous ne sommes pas là pour parler de ce qui nous plaît ou nous déplaît, ou pour défendre des idées personnelles, mais pour confronter certaines pratiques religieuses aux pensées de Dieu.

      Vous dites que Jésus ne perdrait pas son temps à tergiverser aujourd’hui sur des questions théologiques ? Il vous faut relire les Évangiles, si toutefois vous les connaissez, et écouter ce qu’il dit aux pharisiens. Il n’était pas le chercheur d’unité religieuse que vous croyez, ni avec les courants théologiques du judaïsme, ni même dans son propre courant, avec ses propres disciples.

  • — @serrafin : penses-tu que Dieu approuve n’importe quel style de musique ? Qu’il cautionne les styles “du monde” et inspirés par le monde incrédule ? Je suis moi-même musicien racheté de la mort par le Sang Précieux de Jésus-Christ, ayant quitté toute “église” humaine car n’y ayant plus rien à apprendre ! Il m’a appris comment Il bâtit Son Église qui n’a rien à voir de près ou de loin avec les “églises” humaines car bâties par l’homme !

    — Cordialement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ !

    • Bonjour Hervé
      Merci pour le commentaire sur la musique chrétienne et la nécessité de discerner entre tout ce qui est produit. En effet ce serait faire preuve de naïveté ou d’angélisme que de considérer que tout ce qui se fait « pour Dieu » est irréprochable par nature.

      Pour ce qui considère la différenciation que vous faites entre les églises humaines et les églises bâties par Jésus-Christ, je serai assez intéressé de connaître la manière de les différencier parce que dans mon expérience, je n’ai jamais rencontré d’église dont on puisse dire qu’elle était à la fois bâtie par Jésus-Christ, dirigée par Jésus-Christ, qu’elle résistait à l’épreuve du temps en restant en Jésus-Christ. Si cette phrase est exacte spirituellement parlant, alors toutes les églises ont des problèmes et cela se comprend puisqu’elles sont constituées d’une matière humaine (et quand on a dit ça, on a tout dit).
      C’est pourquoi je n’approuve pas une différenciation entre « églises humaines » et « églises spirituelles ». Je préférai qu’on parle d’églises imparfaites, incomplètes, déficientes (avec des manques), comme on le voit d’ailleurs dans les messages aux 7 églises d’Asie, dans l’Apocalypse. Qu’en pensez-vous ?

  • — Jérôme, Jésus-Christ ne bâtit pas DES églises, mais UNE Église ! Quand j’ai reçu cette révélation du Seigneur, Il me l’a fait comparer non pas avec le Temple de Salomon, mais avec le Tabernacle “de Moïse” car pour le temple, c’était l’idée de David alors que pour le Tabernacle, c’était l’Idée de Dieu !
    — Et Moïse a tout fait sans rien objecter car s’il avait modifié seulement un tout petit détail, la nuée ne serait pas descendue sur le Tabernacle !
    — Alors, dans notre période troublée, on ferait bien d’y faire attention car Dieu y fait attention, Lui !
    — Pour ce qui est de la différenciation, c’est facile : l’Église de Jésus-Christ n’a PAS de chefs humains comme les dénominations : elle a les 5 “ministères” qui ne sont pas des dominateurs, mais des SERVITEURS ! Elle ne ressemble pas à ce que l’homme en a fait (religions) où c’est un homme qui domine les autres : pape, “pasteur”, “bishop”, “révérend” ou autre !
    — D’ailleurs Jésus-Christ a si bien dit :
    Matthieu 20, 25-28 : «Et Jésus, les ayant appelés, leur dit: Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave, Comme le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs.»
    , ce qui devrait nous inciter à ne JAMAIS rechercher une place de “responsable” dans l’Église de Christ car c’est Christ le SEUL responsable et nous sommes TOUS des frères sans idée de dominer les uns sur les autres ! Et si un frère a reçu du Seigneur un don particulier, c’est pour être AU SERVICE des autres et non leur dominateur !
    — Ah, pour sûr, ça rompt totalement avec les systèmes humains introduits dans les églises dénominationnelles ! D’ailleurs, l’Église de Christ commence à… DEUX personnes !
    — Ça fait réfléchir, n’est-ce pas !?…
    — Cordialement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ !

    • Bonsoir Hervé
      Je crois que vous répondez ici dans le cadre de notre échange du 13 décembre dernier. À l’échelle de l’éternité, c’était il n’y a pas si longtemps !
      Vous dites : «Pour ce qui est de la différenciation, c’est facile : l’Église de Jésus-Christ n’a PAS de chefs humains comme les dénominations : elle a les 5 “ministères” qui ne sont pas des dominateurs, mais des SERVITEURS ! Elle ne ressemble pas à ce que l’homme en a fait (religions) où c’est un homme qui domine les autres : pape, “pasteur”, “bishop”, “révérend” ou autre !»

      Je suis bien d’accord avec vous que les pratiques ecclésiales ont engendré des dérives qui sont condamnables. Toute organisation humaine est soumise à la vanité, peu ou prou. Mais si votre raisonnement est plein de bon sens, il contient une partie contestable et une autre incomplète. La partie contestable : vous mettez sur le même plan le pape et le pasteur et pour moi, c’est un raccourci. Cependant vous reconnaissez « les 5 ministères » … dont fait partie le pasteur (Eph. 4). Peut-être qu’il faudra clarifier votre pensée. La partie incomplète : dans l’église de Jésus-Christ de Jérusalem, certains «étaient regardés comme des colonnes» (Galates 2/9) et nous voyons bien qu’il existait des leaders parmi le conducteurs. Lorsque Paul est venu à Jérusalem, il est venu parler à ces hommes-là, et non pas avec tout le monde au même niveau. Je crois qu’on peut très bien être un conducteur-serviteur. C’est ce qu’a incarné Jésus, et que Pierre et Paul ont incarné aussi.

      Vous dites encore : «… ce qui devrait nous inciter à ne JAMAIS rechercher une place de “responsable” dans l’Église de Christ car c’est Christ le SEUL responsable et nous sommes TOUS des frères sans idée de dominer les uns sur les autres !»

      Je pense que vous avez une vision et une expérience qui doit être fort négative (vous disiez dans un autre post que vous aviez « quitté toute église humaine, n’oyant plus rien à y apprendre »), particulièrement avec les autorités (ou considérées telles). Sans doute ce qui vous pousse à des déclarations aussi radicales, comme lorsque vous dites que la Parole de Dieu (Mat. 20/25-28) « nous incite à ne JAMAIS rechercher une place de responsable ». Ce faisant, vous dites exactement le contraire de Paul à Timothée (1/3): « Cette parole est certaine: Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque (episkope : ancien/responsable/surveillant), il désire une oeuvre excellente.» Alors nous sommes bien d’accord : il y a tout un tas de conditions et cette parole n’est pas pour les petits chefs. Mais si les conditions sont remplies, alors un « épiskope » pourra entrer dans son ministère, au service du Seigneur (en premier) et du corps (en deuxième). Un corps qui devra accepter d’être repris, et surveillé, par un ministère qui aura forcément un ascendant d’autorité sur lui, et un corps comme ça, ce n’est pas/plus si facile à trouver aujourd’hui. Bénédictions. JP

  • — Bonjour.
    — Je vais expliquer des choses qui ne sont pas communes et qui concernent justement l’Église de Jésus-Christ. Tout d’abord :
    *** LA SOUMISSION CROISÉE ***
    — Je vais partir de ce passage :
    Ephésiens 5, 21 : «Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu.»
    — Question : est-il écrit “les uns à un autre” ?
    — Or, Dieu m’a révélé comment on doit se soumettre l’un à l’autre, même à deux personnes ! Il suffit de reconnaître que l’autre est souvent capable de faire des choses dont nous, nous ne sommes pas capables de faire ! Un exemple :
    * Je suis musicien et loue/adore Dieu en musique. L’autre qui n’est pas musicien se soumet à moi. Mais cet autre possède le don de guérison et moi, non : je me soumets à lui dans ce domaine tout en recevant la soumission de l’autre dans le domaine de la musique ! Vient une troisiàme personne qui possède le don de prophétie… Nous deux allons se soumettre à lui dans la prophétie mais lui se soumettra à nous dans les domaines de la guérison et de la musique ! *
    — Et ainsi de suite… Ça va ? Est-ce que c’est bien compris ?
    — C’est ainsi que ma femme et moi sommes soumis l’un à lautre ! Étant musicien, pour louer/adorer Dieu, je “plonge” dans l’Écriture pour connaître Dieu, Le voir tel qu’Il Est ! Ma femme, elle, prie souvent et jeûne souvent dès qu’elle discerne un problème dans notre famille. Et je me soumets à elle dans ces domaines ! Par contre, elle me demande des précisions sur la Parole de Dieu et aime m’entendre jouer de mes instruments pour adorer/louer Dieu.
    — Voilà chez moi l’Église de Christ réduite à deux personnes ! Et tu dis que je suis “négatif” !?… Nous apprenons tellement de choses négatives qui se passent dans les dénominations que je n’y mets même pas un orteil dedans car leurs “pasteurs” ne se soumettent pas : ce sont de petits papes qui croient que ce qu’ils ont reçu (de Dieu ou du diable ?) ne peut pas être examiné !!!
    *** UN EXEMPLE DU CORPS ***
    — Sais-tu que l’œil est soumis au pied et le pied à l’œil (soumission croisée) ? En effet, l’œil a besoin du pied pour se déplacer et le pied a besoin de l’œil pour voir où il va ! Les deux sont soumis à la main qui leur apporte la nourriture et la main est soumise à l’œil pour voir ce qu’elle prend et au pied pour se déplacer ! Simple, mais efficace !
    — Donc, dans l’Église, si le Président n’est pas soumis à un autre qui sait faire des choses qu’il ne sait pas faire, alors autant qu’il exerce dans une entreprise et non dans l’Église de Christ !
    — L’Autorité dans l’Église de Christ n’est PAS l’autoritarisme mondain : le monde est totalement étranger au fonctionnement de l’Église de Christ !
    — Cordialement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ !

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